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Sud Quotidien N° du 13/11/2013

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Amadou Ibra Niang, directeur des omd afrique de l’ouest et afrique centrale : «Le PVM de Léona prouve qu’on peut toucher le développement et le voir»
Publié le mercredi 13 novembre 2013   |  Sud Quotidien


Amadou
© Autre presse par DR
Amadou Ibra Niang, Directeur des Omd Afrique de l’ouest et Afrique Centrale


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Mme le Premier ministre vient de proposer l’extension du Projet Villages du millenium (PVM) mis en œuvre depuis 2006 dans la communauté rurale de Léona, aux 2 000 villages les plus pauvres du Sénégal.
Nous sommes très honorés que le modèle qu’on a testé avec la communauté rurale de Léona puisse montrer qu’il est possible de créer des impacts au point que les décideurs puissent mettre en échelle le modèle au niveau du Sénégal. Le dit modèle a été déjà mis en expérience dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Et dans certains Etats, il y a déjà une mise en échelle très significative, au Nigéria avec 21 millions d’habitants couverts. On est aussi en train de le mettre en œuvre au Mali dans la zone occupée par la rébellion, ainsi qu’au Nord du Ghana. Que les autorités gouvernementales veuillent mettre en œuvre ce modèle pour transformer les conditions de vie des populations, nous sommes très honorés d’appuyer le gouvernement du Sénégal dans ce sens.

Pouvez-vous expliquer sur les missions du PVM ?

Le projet Villages du millenium veut démontrer qu’il est possible de réaliser les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) au niveau local. Prouver que, même si au niveau national, les approches peuvent être sectorielles, elles peuvent être intégrées et qu’on peut créer des synergies entre les institutions, entre les secteurs et que ces synergies sont capables de transformer les conditions de vie des populations avec l’appui du gouvernement, des communautés et des bailleurs extérieurs. Donc, opérationnalisation sur le plan local, approches intégrées du point de vue sectoriel, et faire de telle sorte qu’il y ait une synergie entre les communautés, les décideurs gouvernementaux à différents niveaux ainsi que les bailleurs extérieurs. L’autre principe que le projet veut développer, c’est que l’expertise qui se trouve au niveau national soit transférée au niveau local.

Avez-vous évalué les impacts du projet sur la communauté ? Quelle sont les points de satisfaction ?

On a un système d’évaluation mensuelle, sur cinq ans, sept ans, puis une évaluation globale sur 10 ans. La satisfaction, c’est qu’on sait que le développement peut être rapide. On peut le toucher, on peut le voir. Avant, c’était abstrait, mais l’expérience du PVM de Léona a démontré que le développement est possible, l’essentiel c’est qu’il faut être rapide, être massif quand le leadership des communautés est là.

Le projet prend fin en 2105 avec le retrait des bailleurs. Les populations ont exprimé certaines craintes par rapport à la pérennisation du projet. Pouvez-vous leur donner des assurances ?

Pour pérenniser le projet, il faut des stratégies. La première consiste en une intégration du projet dans les structures de l’Etat. Il faut naturellement un effort supplémentaire du gouvernement par rapport à la zone du projet. L’autre stratégie, c’est la mise en échelle. Si on multiplie un peu partout le PVM de Potou au Sénégal, ça veut dire que c’est une pérennisation. C’est comme si Léona n’est pas un ilôt au Sénégal, mais s’intègre dans un programme national. Une intégration par le haut, non pas par le bas, parce que le gouvernement doit appuyer les autres communautés rurales. A ce moment-là, ce sera aussi une pérennisation.

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