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Pour juguler l’avancée du terrorisme : Les parlements préconisent une synergie des actions
Publié le lundi 13 avril 2015  |  Le Quotidien
Ouverture
© aDakar.com par DR
Ouverture de la 7-éme Conférence des présidents d`Assemblées
Dakar, le 9 Avril 2015 - Le président de l`Assemblée nationale du Sénégal a participé à l`ouverture de la 7-éme Conférence des présidents d`Assemblées et des sections de la région Afrique de l`Assemblée parlementaire francophone (APF).




Compte tenu des défis et des enjeux du terrorisme en Afrique, les parlements d’Afrique francophone préconisent une grande mobilisation des moyens pour stopper l’avancée du phénomène.

Les rideaux de la 7ème Con­férence des présidents d’Afrique francophone sont tombés hier. Et la question du terrorisme était au centre des débats. Afin d’éradiquer ce fléau qui gagne du terrain, l’Assemblée parlementaire (Apf), section Afrique, prône une plus grande mobilisation des moyens et davantage de synergie entre les principaux acteurs internationaux. Elle se dit «vivement préoccupée» par l’expansion actuelle du terrorisme. «Nous avons formulé des recommandations afin que lors de l’Assemblée régionale de Ya­moussoukro, de façon plus claire, plus incisive afin de formuler des résolutions qui permettront à la communauté internationale de pouvoir agir en toute synergie avec cohérence pour aider l’Afri­que à éradiquer le terrorisme», indique Aubin Minaku, Vice-président de l’Apf et président de l’Assemblée nationale de la Rd Congo lors du point de presse clôturant hier la conférence.

Magnifiant des efforts déployés par le Tchad, le Cameroun et le Niger dans le combat militaire engagé contre la secte islamiste Boko Haram, les parlementaires exhortent les Etats «à poursuivre leur coopération et expriment (notre) soutien aux mécanismes ad hoc mis en place, les mesures et les initiatives multilatérales lancées par les pays de la ligne de front».
Sur le plan économique, les parlements francophones constatent que la plupart des Africains continuent de vivre dans la pauvreté. Néanmoins, M. Minaku et ses collègues s’engagent à œuvrer pour l’amélioration de la croissance économique. «Nous avons formulé des recommandations qui tiendront compte nécessairement de la spécificité africaine parce qu’aujourd’hui on parle de l’Afri­que en croissance. Mais, il faudrait que l’on comprenne la notion de croissance parce que qui dit croissance dit bien être des populations», soutient Aubin Minaku.
Au delà de ces aspects sécuritaires et économiques, la question de la démocratie dans l’espace francophone a été au menu des conférenciers. Ce qui est loin d’être fortuit. Car la plupart de ces pays organisent des élections entre 2015 et 2017. En ce sens, les parlements ont émis le vœu de voir les Etats concernés «se doter de plus d’autonomie en matière d’observation électorale». «Pour les pays organisant des élections générales pour l’année en cours mais aussi pour 2016 et 2017, nous avons rappelé les principes sacrosaints notamment celui de respecter la légalité républicaine. Chaque pays doit respecter sa propre Constitution du premier au dernier article», indique le Con­golais qui semble s’adresser aux dirigeants qui tripatouillent la charte fondamentale de leur pays pour s’éterniser au pouvoir. Ces recommandations issues de cette rencontre seront transformées en résolutions lors de la 23ème As­semblée régionale d’Afrique fran­co­phone qui se tiendra à Yamous­soukro du 28 au 30 mai prochain.
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