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Affaire du compte de Singapour : le procureur demande la relaxe d’Alboury Ndao
Publié le vendredi 10 avril 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise
Le
© Autre presse par DR
Le palais de justice de Dakar




Le procureur de la République a demandé, jeudi, la relaxe de l’expert-comptable Alboury Ndao poursuivi pour ‘’escroquerie au jugement, faux et usage de faux en écriture comptable’’, devant le tribunal correctionnel de Dakar par l’ex-ministre Karim Wade.

Le représentant du parquet s’est opposé, jeudi, à un nouveau renvoi de l’audience, comme l’a sollicité, en vain, Me Ndéné Ndiaye de la défense.

Évoquant le fond de cette affaire, il a rejeté les accusations de ‘’faux en écriture privée’’ portées par la partie civile contre le prévenu, présent à l’audience.

Selon lui, Alboury Ndao n’a fait que rédiger un rapport à la demande de la commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI).

Dans son jugement rendu le lundi 23 mars, la CREI avait rejeté, pour insuffisance de preuves, le rapport de l’expert-comptable, attribuant à M. Wade un compte bancaire crédité de 47 milliards de francs CFA à Singapour.

Le même jour, la CREI avait condamné Karim Wade à six ans de prison ferme et au paiement d’une amende de 138 milliards de francs CFA pour le délit d’enrichissement illicite.

De l’avis du procureur de la République, ‘’il n’y a pas non plus de fabrication de documents’’ ou de ‘’faits mensongers.

‘’C’est à la partie civile disposant d’un compte bancaire à Singapour de fournir l’information contraire à celle énoncée dans le rapport’’, a souligné le ministère public, pour qui, ‘’il n’y a pas de corruption’’ dans ce dossier.

‘’L’expert n’a donné qu’un simple avis qui ne lie pas la justice’’, a précisé le représentant du parquet, avant de demander la relaxe du prévenu.

Les avocats de la partie civile ont brillé par leur absence, à l’audience de ce jeudi. Cependant, dans leurs plaidoiries, en date du jeudi 12 mars 2015, ils avaient réclamé 47 milliards de dommages et intérêts à l’expert-comptable, assurant avoir démontré à la barre les preuves de ‘’faux et usage de faux’’ portées contre le prévenu.
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