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Surexploitation des ressources halieutiques: Véra Songwé appelle les autorités à bien gérer le secteur
Publié le samedi 4 avril 2015  |  Enquête Plus
Sécurite
© Autre presse par DR
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Le Sénégal doit bien gérer le secteur de la pêche avec une immatriculation universelle des pirogues, l’adoption d’un code de la pêche ou mettre fin à la surpêche. Un ensemble de recommandations faites depuis Mbodiène par la directrice des Opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal.



La ferme avicole de Mbodiène a été inaugurée, hier, par le ministre de la Pêche et des Affaires maritimes Oumar Guèye, en compagnie de la directrice des Opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal. A cette occasion, Véra Songwé a invité les autorités à bien gérer le secteur de la pêche. Cela, dit-elle, permettra au Sénégal de ‘’générer des bénéfices additionnels’’. Faisant l’étude de ce secteur, Mme Songwé affirme que 130 000 personnes gagnent leur vie grâce à cette activité ‘’dont 59 % de pêcheurs et 41 % de salariés ou auto-employés dans la transformation des ressources de la pêche’’. Toutefois, elle renseigne que le Sénégal est aujourd’hui à la croisée des chemins. Il doit, affirme-t-elle, décider de l’avenir du secteur. ‘’S’il maintient le statu quo avec la poursuite de la surpêche et le régime du libre accès, le Sénégal tirera toujours de faibles profits de ce secteur ou même peut faire face à des pertes dans le secteur’’, conseille la directrice des opérations de la Banque mondiale.

Avec la ferme avicole de Mbodiène inaugurée hier, et financée par le Programme Régional des Pêches Afrique de l'Ouest pour un montant de 85 millions de F CFA, la Banque mondiale veut accompagner certains pêcheurs à se reconvertir dans d’autres activités. Cela va permettre aussi, renchérit Mme Songwé, de ‘’réduire la pression sur les ressources halieutiques surexploitées’’.

Véra Songwé n’a pas aussi manqué d’appeler le gouvernement sénégalais à ‘’réussir l’immatriculation universelle des pirogues’’, mais aussi à ‘’faire valider un code de la pêche’’. ‘’Il est parfaitement possible de gérer cette réduction de la pression sur les ressources halieutiques, sans porter préjudice à l'emploi des hommes et des femmes qui vivent de la pêche. Mieux, cette réduction bien réfléchie entraîne même la création de nouvelles opportunités de revenus’’, croit-elle savoir.

En plus de Mbodiène, d’autres localités sur la Petite Côte bénéficient de projets qui visent l’autonomisation des hommes et femmes. Mbaling bénéficie d’une ferme bovine tandis qu’à Nianinga, il y a une ferme de poules pondeuses.
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