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Vera Songwé souligne l’importance d’une bonne gestion des ressources halieutiques
Publié le vendredi 3 avril 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par DF
La Banque Mondiale signe un accord avec la Guinée Bissau
Dakar, le 12 Juin 2014- La Banque mondiale et la Guinée-Bissau ont signé, jeudi à Dakar, un accord de financement d`un montant de 8,2 millions de dollars (4 milliards de francs CFA) visant la relance économique du pays par l’augmentation de la production de noix de cajou, l’appui aux secteurs de la santé et de l’électricité. L’accord a été signé par le ministre bissau-guinéen de l’Economie et de l’Intégration régionale, Soares Sambu, et le directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Guinée-Bissau, Vera Songwe. Photo: Vera Songwe, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Guinée-Bissau




Un secteur de la pêche bien géré peut générer des bénéfices additionnels de l'ordre de 50 à100 milliards de dollars par an en Afrique, a affirmé jeudi à Mbodiène (Mbour), Vera Songwé, directrice des opérations de la Banque mondiale, pour qui le Sénégal, ''pays de pêche par excellence, doit en être un des principaux bénéficiaires''.

Elle s’exprimait à l’inauguration de la ferme avicole de Mbodiène, en compagnie d’Oumar Guèye, ministre de la Pêche et de l’Economie maritime. Ils ont ensuite inauguré à Dakar le nouveau bâtiment abritant le Programme régional des pêches Afrique de l'Ouest (PRAO).

Le projet avicole de Mbodiène a été financé dans le cadre du PRAO avec un investissement de 85 millions de francs.

A Pointe Sarène, le PRAO a également réalisé un investissement de 36 millions de francs au profit du Comité local des pêcheurs pour la mise œuvre d’une entreprise d’embouche bovine intensive, a souligne Mme Songwé, dans un discours dont copie a été transmise à l’APS.

Au total, selon Mme Sonwgé, le PRAO a investi quelque 300 millions de francs dans ces 4 projets, sans compter son partenariat avec le Crédit Mutuel du Sénégal.

Ce partenariat a permis de mettre en place une ligne de crédit de 500 millions de francs pour appuyer les pêcheurs qui veulent se reconvertir dans d’autres activités et pour encourager l’entreprenariat féminin.

Selon elle, 130.000 personnes travaillent dans le secteur de la pêche au Sénégal dont 59 % sont des pêcheurs et 41 % sont des salariés ou auto-employés dans la transformation des ressources de la pêche. Dans ce dernier lot, 73 % sont des femmes.

‘’En plus des ressources financières (…), il faut aussi compter de multiples bénéfices supplémentaires fournis par une chaine de valeur qui, également bien gérée, peut permettre la création de milliers d’emplois’’, a relevé la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal.

Et comme les ressources halieutiques sont renouvelables, ces bénéfices peuvent être permanents, a souligné Vera Songwé.

Toutefois, a-t-elle précisé, ‘’pour atteindre ce résultat, la reconstitution des stocks est une première étape essentielle, d'où la nécessité de réduire la pression sur les ressources halieutiques surexploitées’’.

Il y a aussi lieu, selon elle, de mette en place ‘’un régime durable de gestion des accès, incluant nécessairement l’immatriculation de la totalité des pirogues et l’instauration d’une licence de pêche artisanale’’.

Ainsi, a-t-elle relevé, ‘’aujourd’hui, le gouvernement doit réussir l’immatriculation universelle des pirogues et aussi faire valider un Code de la pêche’’.
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