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Absence de délégation gambienne à Genève : Les Nations Unies prennent acte
Publié le mercredi 1 avril 2015  |  Le Quotidien
Ouverture
© Abidjan.net par Atapointe
Ouverture du 44è sommet de la CEDEAO à Yamoussoukro en présence de 14 chefs d`Etat
Le 44è sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) s`est ouvert, vendredi, dans la capitale politique et administrative de la Côte d`Ivoire, Yamoussoukro en présence de 14 Chefs d`Etat de la sous-région ouest-africaine. Photo: Yaya Djammeh, président de la République du Gambie




L’absence de délégation gambienne lors de son Examen périodique universel (Epu) à Genève renforce les craintes sur la situation des droits de l’Homme dans ce pays. Les Nations-Unies en prennent acte.

«Nous avons pris acte malheureusement qu’il n’y a fait aucune délégation de la Gambie à la discussion au conseil des droits de l’homme pendant l’Epu », a déclaré le Représentant du Bureau régional pour l’Afrique de l’ouest du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, en marge d’un atelier sur la présentation du rapport initial du Sénégal sur les disparitions forcées. Andréa Oria a relevé « une situation un peu compliquée» dans ce pays voisin du Sénégal. « Il y a eu des actions pour réprimer et appréhender les auteurs de cet acte que nous condamnons. D’un autre coté nous demandons à l’Etat gambien de mettre en œuvre tous les principes de standards internationaux pour protéger les accusés qui ne sont pas encore jugés. Il faut respecter les droits de la défense, les principes d’innocence. L’Etat a la responsabilité de respecter la déclaration universelle des droits de l’homme et toutes les conventions qu’il l’a ratifiées », a réagi Andréa Ori. Le fonctionnaire international a informé que des échanges sont menés avec les représentants de l’Etat gambien pour « les accompagner, les assister et pour leur donner les compétences techniques pour améliorer leur record des droits de l’homme ». Il a ajouté que la question de la liberté d’expression et la participation à la vie politique restent un défi à relever pour l’Etat gambien.
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