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Les remous politiques en exergue dans les quotidiens
Publié le mardi 11 fevrier 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Les quotidiens parvenus mardi à l’APS traitent de divers sujets d’actualité dont les plus en vue concernent le fonctionnement de certains partis politiques qui feraient face à des remous internes.

‘’Terribles révélations sur Tanor et Barth’’, affiche par exemple L’Observateur, citant un membre du bureau politique du Parti socialiste (PS) accusant le député socialiste Bathélémy Dias d’avoir vendu le siège de leur parti ‘’avec la complicité’’ de Ousmane Tanor Dieng, secrétaire général dudit parti.

Selon ce journal, il s’agit là de révélations ‘’déconcertantes. Graves à la limite. Mais Ahma Diop, président du Collectif pour la sauvegarde du patrimoine du Parti socialiste, ancien responsable des jeunes de la troisième coordination de Dakar et représentant du parti à Naples en Italie, porte ses accusations à visage découvert’’.

‘’Les partisans de Khalifa Sall accusent Tanor d’avoir bradé une partie de la Maison du Parti’’ socialiste, reprend Le Populaire. Mais Abdoulaye Wilane, porte-parole de cette formation, ‘’parle de concession’’, rapporte la même publication. ‘’Il y a une surface, dans l’enceinte de la cour de la Maison du parti, qui fait l’objet d’une convention signée’’, précise M. Wilane.

"La guerre verbale autour de l’Acte 3 de la décentralisation qui secoue, depuis quelques jours, le Parti socialiste (PS), n’est en fait que la face visible de l’iceberg. Le malaise au sein des +verts+ est plus profond, et risque, cette fois-ci, de faire imploser, à nouveau, le parti de feu le président-poète, après l’épisode de 2000’’, décode Le Populaire.

‘’Je souhaiterais que Tanor (Dieng) et Khalifa (Sall) ne perdent pas leur sérénité et leur lucidité’’, écrit encore Le Populaire en rapportant des déclarations de Barthélémy Dias, cité dans cette affaire au même titre que le leader du PS dont les problèmes avec Khalifa Sall ne seraient pas sans lien avec l'Acte 3 de la décentralisation.

Ousmane Tanor Dieng approuverait cette réforme dont la mesure phare concerne la suppression des régions, une perspective qui n'agrée pas le maire de Dakar Khalifa Sall qui a fait part de ses états d'âme dont la presse s'est fait l'écho.

‘’La crise au PS actée’’, selon le Enquête. ‘’S’il n’y a pas brouille entre le SG du PS et le maire de Dakar à propos de l’acte 3 (de la décentralisation), il y a au moins une mésentente’’, analyse la même publication.

Seulement, le PS n’est pas seul à faire face à des remous, si l’on en croit Le Populaire, qui évoque également un malaise au sein du Parti démocratique sénégalais (PDS), l’une des principales forces de l’opposition à l’actuel régime dont la formation socialiste est un allié de poids à travers notamment la coalition Bennoo Bokk Yaakaar.

‘’Wade manipule, le malaise s’installe’’, résume le journal. Il note que la question des courants et le ‘’parachutage’’ de Toussaint Manga à la tête de l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (UJTL), cellule des jeunes du PDS, est à l’origine de ‘’grognements de dents’’ qui ‘’risquent de s’amplifier’’.

Suivant l’analyse du même quotidien, l’ancien président Abdoulaye Wade ‘’semble déterminé à poursuivre au sein du PDS ce qu’il n’a pas réussi à la tête de l’Etat : la dévolution monarchique du pouvoir’’, qui justifierait la volonté prêtée à Wade-père de placer des hommes favorables à son fils au sein de la formation qu’il a lancée et qui l’a porté au pouvoir.

D’où ce titre de L’As : ‘’Wade poignarde Aziz Diop pour des pro-Karim’’. ‘’Le PDS a failli exploser. Sans aucune concertation préalable avec les responsables de son parti, Me Abdoulaye Wade a pris, il y a quelques jours, une décision qui apparaît comme un gros scandale jusqu’ici étouffé au niveau du parti libéral’’, écrit le journal.

‘’En effet, ajoute L’As, Wade a attendu que le coordonnateur soit en prison pour dissoudre la Fédération nationale des cadres libéraux (FNCL) et évincer ses principaux responsables pour la remplacer par une structure dénommée Commission nationale des cadres (CNC). (..) Un coup de poignard dans le dos de Aziz Diop qui a failli entraîner une série de démissions’’.

Les quotidiens reviennent sur la traque des biens présumés mal acquis en annonçant que l’ancien ministre Farba Senghor serait ‘’dans le viseur de la DIC’’, la Division des investigations criminelles.

La Tribune évoque la baisse des prix des loyers dont la loi a été votée récemment par l’Assemblée nationale. Le journal fait état d’une gausse des querelles entre locataires et bailleurs. ‘’Les prix vont grimper’’, écrit encore le même journal, citant un agent immobilier.

Alors que Sud Quotidien relève les ‘’garanties qui renforcent le climat’’ des affaires dans l’espace OHADA, Le Soleil rapporte que l’Assemblée nationale a voté la loi relative aux contrats de partenariat.

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