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Le Quotidien N° du 12/11/2013

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Lecture / Polémique autour du numéro 2 de l’Apr : Mimi, la carte à (a)battre
Publié le mercredi 13 novembre 2013   |  Le Quotidien




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Mimi Touré refuse de porter le numéro 2 de l’équipe Apr et se réfère au coach Macky Sall. Mais sur le banc, Mbaye Ndiaye et Cie voudraient bien prendre le maillot. Elle a clos le débat, mais il reviendra tant qu’elle sera Premier ministre. C’est le destin des seconds.

Les destins sont liés entre numéro 1 et 2. Au début, ils sont ensemble «pour le meilleur et pour le pire». Vers la fin, ils divorcent pour «incompatibilité d’humeur». Ou incompatibilité d’ambitions. Dans tous les cas, Aminata Touré ne pouvait échapper à ce sort. Elle ne veut pas de numéro, hélas, on lui en donnera ! On le lui imposera ! «Il y a un seul numéro : c’est le président de la République», a-t-elle tranché, dimanche, devant la presse pour clore le débat... qui reste ouvert. Car il y en a sûrement de droit ou de fait. Mais cette polémique était attendue, même sans et avant le départ de Alioune Badara Cissé, ex-coordonnateur national de l’Apr, qui n’était numéro 2 et coordonnateur national que de nom. En effet, dans les faits et gestes, Mimi Touré se dressait déjà - où Macky lui taillait - au ministère de la Justice, une robe plus ample que celle de l’avocat en disgrâce, après 8 mois seulement dans le gouvernement de Abdoul Mbaye.

La dame à (a)battre
La stratégique traque des biens mal acquis, à laquelle d’ailleurs son nom est assimilé à «Dame de fer», parfois «Dame justice», la mettait dans la peau d’une carte à (a)battre. Absolument ! Soit Macky abat sa carte, faute de mieux ou parce qu’elle est incontournable. Soit le leader de l’Apr en fait le fusible, comme c’est écrit sur le front de tous les Premiers ministres ou seconds dans les partis. Son ascension par l’ascenseur qui mène au 9ème étage du Building administratif ne pouvait laisser indifférents les analystes qui voyaient déjà en elle une étoile par laquelle Macky Sall doit illuminer son chemin Yoonu yokkuté. Et la lumière fût pour elle, le 28 octobre dernier à l’Assemblée nationale ! Puisque c’est Djibo qui en fait un Kâ «clair», «très précis» pour dire sa satisfaction, comme il avait acquiescé pour le Grand oral de Idrissa Seck. Il y a aussi Pr Iba Der Thiam qui appose sur la copie du Pm la Mention «comportement nouveau qui mérite d’être salué». Cela mérite, par conséquent, que les candidats à la succession de Abc veuillent bien plier ce tapis… beige marron - et d’autres couleurs - déroulé à Mimi Touré.

Mbaye Ndiaye, numéro 1 des candidats ?
Un Premier ministre ne fait pas de résultats parce qu’au final, c’est le Président candidat qui fait son bilan. Pour qui veut partager les bons points, son espérance de vie n’est pas garantie. Mimi Touré a trouvé peut-être la phrase juste en laissant à Macky Sall son «seul numéro» pour survivre aux crocs-en-jambe des adversaires qui scrutent le poste de numéro 2 dans le parti. Mbaye Ndiaye est aussi ambitieux que son éviction de l’Intérieur qu’il fulmine à l’extérieur. Sans ambages. Même la consolation de ministre d’Etat auprès du président de la République ne l’empêche pas de rêver de la gestion pratique du parti. Sinon il n’aurait pas besoin de monter au créneau pour préciser que «ce n’est pas parce qu’on est Premier ministre ou autre qu’on s’autoproclame immédiatement numéro 2». Parce que Alioune Badara Cissé n’en était pas un ? Parce qu’il est le numéro 1 des candidats au poste ?

La polémique : le numéro 2 des problèmes de Mimi
Lorsque Idrissa Seck a connu ses déboires et que son successeur a pris le relais parce que, dit-on, le maire de Thiès refusait de mettre en application les «chimères» de Wade, l’on a vite fait de lancer l’autoroute à péage inaugurée par Macky Sall. Le rassurer et lui montrer qu’il a toute la confiance du chef de l’Etat, mais aussi prouver que c’était Seck qui mettait les bâtons dans les roues aux grands travaux. Cette polémique autour du numéro 2 ne s’estompera pas de sitôt. Elle animera, à côté de la fonction de Premier ministre, à moins que le Président Sall tranche, le premier mandat.

hamath@lequotidien.sn

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