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Il n’existe pas de cas de disparition forcée au Sénégal (officiel)
Publié le mardi 31 mars 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise
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La disparition forcée n'est pas pratiquée au Sénégal, a précisé lundi le ministère sénégalais de la Justice, pour la gouverne du Comité des droits de l’homme des Nations unies.

"Nous n’avons enregistré aucun cas de disparition forcée" au Sénégal, a déclaré Mouhamadou Moustapha Sèye, le directeur des droits humains au ministère de la Justice.

Selon lui, le Comité des droits de l’homme des Nations unies a, dans un rapport, demandé aux autorités sénégalaises de lui donner le nombre de cas de disparition forcée au Sénégal.

Mouhamadou Moustapha Sèye intervenait à une réunion du Conseil consultatif national des droits de l’homme.

La rencontre portait sur un "projet de rapport initial du Sénégal relatif à la mise en œuvre de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées". Elle a eu lieu au bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme.

"Nous sommes heureux de dire qu’il n’existe pas de cas de disparition forcée au Sénégal. (…) Nous n’avons pas de lieux de détention secrets", a insisté le directeur des droits humains.

"Tout est officiel au Sénégal, en ce qui concerne les lieux de détention. La détention arbitraire n’existe pas au Sénégal. Nous avons des instruments de lutte contre la torture. Le procureur veille à la régularité des mesures de garde à vue. Le juge d’instruction, lui, veille à la régularité de la détention", a-t-il argué.

Le Sénégal est "à l’aise", en ce qui concerne l’application de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées.

"Le nouveau Code pénal, qui va entrer en vigueur incessamment, va incriminer la détention forcée. Le Code pénal n’incriminait pas le crime de disparition forcée. Nous allons combler très rapidement ce vide juridique pour éventuellement punir les gens qui seront tentés de commettre ce type d’infraction", a précisé le directeur des droits humains.
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