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Projet de gestion durable des déchets solides urbains: Plus de 2000 emplois attendus
Publié le samedi 28 mars 2015  |  Sud Quotidien
Emploi
© aDakar.com par MC
Emploi des jeunes: Un salon pour que vive l`esprit d`entreprise
Dakar, la capitale du Sénégal a abrité un salon des jeunes entrepreneurs. Cette importante manifestation, organisée en prélude de la quinzaine de la Francophonie 2014, s`est tenue le vendredi 02 mai 2014, à la maison de la culture Douta Seck.




Plus de deux milles (2000) emplois, c’est l’attente du Sénégal dans la réalisation du Programme national de gestion des déchets (Pngd). Une information donnée hier, jeudi 26 mars à Dakar par les experts de l’Unité de coordination et de gestion des déchets solides (Ucg) lors d’un atelier renseignement sur les grandes lignes dudit projet.

La gestion des ordures demeure une priorité du gouvernement sénégalais qui a mis en place un Programme national de gestion des déchets (Pngd) pour lutter contre la pauvreté et pour l’amélioration des conditions de vie des populations. L’objectif dudit programme sera, en outre, d’impulser un modèle de gestion. La cérémonie d’ouverture de l’atelier organisé hier, jeudi 26 mars à Dakar, a été présidée par le Secrétaire général du ministère de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Etienne Turpin.

Ce dernier a soutenu que «cette option fondamentale de l’Etat découle de l’impératif de créer un cadre de vie assaini et sécurisé afin d’améliorer la qualité de vie des populations et l’attractivité des territoires, indispensables à l’émergence d’entités locales viables, compétitives et porteuse de développement durable.» Et M. Turpin du ministère de la Gouvernance locale de renchérir: «il est aujourd’hui, admis que la gestion des déchets solides constitue une opportunité de création de richesses et d’emplois, en particulier pour les jeunes et les femmes, mais également une condition nécessaire pour assurer le bien-être social et la préservation de l’environnement.»

D’ailleurs, l’Unité de coordination et de gestion des déchets solides (Ucg), initiatrice de cette rencontre, a fait part de son ambition de transformer les déchets en un potentiel économique. Pour cela, elle attend du projet, la création de plus de 2000 emplois pour la jeunesse. A en croire le coordonnateur du projet, Ibrahima Diagne, «le Pngd en est à sa phase opérationnelle. Et, dans le moyen terme, il devrait, en plus de créer des emplois, créer de la richesse aux populations.»

M. Diagne a aussi renseigné que la démarche, pour la réussite du projet, est participative avec une implication de la population sénégalaise, avant de donner une caractérisation des déchets ménagers. Selon M. Diagne, après un sondage, on y retrouve 40% de fines, 10% de matières, 25% de combustibles, 15% de «compostibles» et 10 % de stockages. Une richesse, de l’avis du coordonnateur du Pngd, qui n’est pas suffisamment valorisée mais qui devrait faire l’objet d’un traitement rigoureux et planifié. Avec un budget de 17 milliards de F Cfa, cofinancé par la Banque islamique de développement (Bid) et l’Etat du Sénégal, le projet va couvrir les zones de Dakar, Kaolack, Touba et Tivaouane.

La mise en œuvre du projet a été confiée à un cabinet marocain (Segu), recruté pour réaliser les études techniques, environnementales et sociales pour la construction de trois Centres d’enfouissement technique (Cet), trois Centres de tri et de transfert (Ctt) et des points de regroupements normalisés. Pour plus de rendement dans l’opération, les différents experts ont dégagés 5 composantes notamment le développement des infrastructures de gestion et d’élimination des déchets solides urbains, l’acquisition du matériel de pré-collecte et collecte.

S’y ajoute l’appui institutionnel et le renforcement des capacités nécessaires pour disposer d’un mécanisme financier durable, les prestations de services d’ingénierie-conseil et enfin l’appui à la coordination et la gestion du projet par le recours à la maitrise d’ouvrage déléguée et la mise en place de comités techniques locaux.
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