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Pour abus de confiance portant sur 8 millions F Cfa : Le caissier des Ambassades encourt 6 mois ferme
Publié le vendredi 27 mars 2015  |  Le Quotidien
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Le caissier principal du restaurant Les Ambassades a été jugé hier devant le Tribunal des flagrants délits et encourt six mois de prison ferme. Gérard Negem comparaissait pour le délit d’abus de confiance portant sur la somme de 8 millions de francs.

Pour ces faits, qui se sont produits en 2014, il a été placé sous mandat de dépôt le 19 septembre de la même année avant d’être libéré. Il faut savoir que cette libération était liée à l’expertise qui devait se faire à la comptabilité de ce restaurant célèbre dans la plateforme dakaroise. Par conséquent, il ne pouvait pas continuer à garder prison jusqu’à la fin de l’expertise.

A la police, le prévenu, qui avait reconnu les faits, avait précisé qu’il s’agissait d’un détournement d’objectif et non à des fins personnelles. A l’enquête, il avait même signé une reconnaissance de dette en s’engageant à payer le préjudice à raison de 250 mille francs le mois. Il avait aussi soutenu devant les enquêteurs qu’il avait dit au boss Omais, qu’il avait souvent un déficit de trésorerie. Et c’est après que le patron, qui n’a pas voulu
apporter une solution à cette tension de trésorerie, a commencé à photocopier et à garder les factures.
A la barre, il est revenu sur ses déclarations en soutenant qu’il a signé la reconnaissance de dette sous la menace de son chef. «Il a menacé de me frapper», a-t-il laissé entendre devant le juge. Des accusations que balaie d’un revers de la main, Omais. Selon le patron des Ambassades, le prévenu n’est pas à son coup d’essai. En 2013, il avait signé, dit-il, une reconnaissance de dette de 3 millions qu’il a intégralement remboursé. Contrai­re­­ment aux allégations du prévenu qui dit qu’il faisait des recettes journalières de 3 millions, M. Omais précise qu’elles varient entre 300 et 600 mille francs.
Dans la même veine, le comptable, qui a comparu à titre de témoin, a démenti le prévenu en indiquant qu’il n’y a jamais eu de retard de salaire. Il dira même que le rapport d’expertise n’a pas tenu en compte les lettres de contestation envoyées par les partenaires. Et c’est pourquoi il s’inscrit en faux contre l’expert qui attribue au prévenu, un préjudice estimé à 900 mille francs. Selon le patron de la boîte, l’expert est un ami du mis en cause. Et c’est pour cette raison qu’il ne lui a pas payé ses honoraires. En guise de réparation, il a réclamé le montant du préjudice causé. Selon l’avocat de la partie civile, on a malheureusement «désigné un expert qui n’a fait que ce que bon lui semble». C’est pourquoi, il pense que la place de ce rapport se trouve dans la poubelle. En réalité, ajoute-t-il, le prévenu n’a pas signé la reconnaissance de dette sous la menace.
Le Parquet a requis 1 an dont 6 mois ferme. Alors que l’avocat de la défense a invité la partie civile à s’en tenir au rapport de l’expert qui, selon lui, est le seul habilité à le faire. Il a sollicité la clémence du Tribunal pour son client en demandant une application bienveillante de la loi. Le délibéré sera rendu le 27 mars.
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