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Le Soleil N° 13113 du 10/2/2014

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Cycle primaire : 10 % des dépenses mondiales se perdent dans une éducation de mauvaise qualité, selon l’Unesco
Publié le lundi 10 fevrier 2014   |  Le Soleil


élève
© Autre presse par DR
élève dans une école primaire de la ville de Dahra


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Le 11e papport mondial de suivi sur l’Education pour tous (Ept) révèle qu’une crise mondiale de l’apprentissage coûte 129 milliards de dollars par an aux pouvoirs publics et que 10 % des dépenses mondiales consacrées à l’enseignement primaire se perdent dans une éducation de mauvaise qualité qui ne permet pas aux enfants d’apprendre.
Le rapport mondial de suivi sur l’Education pour tous (Ept) de cette année, intitulé « Enseigner et apprendre : atteindre la qualité pour tous », qui vient d’être publié, révèle qu’une crise mondiale de l’apprentissage coûte 129 milliards de dollars par an aux pouvoirs publics et que 10 % des dépenses mondiales consacrées à l’enseignement primaire se perdent dans une éducation de mauvaise qualité qui ne permet pas aux enfants d’apprendre. De fait, dans les pays pauvres, un jeune sur quatre est incapable de lire une seule phrase. Les rédacteurs concluent que des enseignants compétents sont la clé de l’amélioration de la qualité des enseignements. Par conséquent, ils appellent les gouvernements à mettre les meilleurs d’entre eux à disposition de ceux qui en ont le plus besoin.

Le document prévient que sans attirer et former correctement un nombre suffisant d’enseignants, la crise de l’apprentissage perdurera et touchera le plus durement les personnes défavorisées. Dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, le rapport révèle que parmi les enfants les plus défavorisés, un sur cinq seulement atteint la fin de l’école primaire en ayant acquis les bases en lecture et en mathématiques. « L’éducation de mauvaise qualité laisse un legs d’analphabétisme plus vaste que ce que l’on pensait auparavant. Dans les pays pauvres, près de 175 millions de jeunes (soit environ un quart des jeunes) sont incapables de lire tout ou une partie d’une phrase. Ce qui est le cas d’un tiers des jeunes femmes en Asie du Sud et de l’Ouest », peut-on lire dans ce rapport. Sur la base des tendances actuelles, il faut attendre, souligne le document, 2072 pour que toutes les jeunes femmes les plus pauvres dans les pays en développement sachent lire et écrire, et peut-être le siècle prochain pour que toutes les filles des familles les plus pauvres en Afrique subsaharienne achèvent le premier cycle de l’enseignement secondaire. Dans un tiers des pays analysés par le rapport, moins de trois quarts des enseignants du primaire en poste sont formés selon les normes nationales. En Afrique de l’Ouest, où le rapport note que peu d’enfants acquièrent les bases, « les enseignants vacataires ayant un salaire médiocre et peu de formation officielle représentent plus de la moitié du corps enseignant ».

Défaut de formation des enseignants en Afrique de l’Ouest
On estime que le coût associé aux 250 millions d’enfants dans le monde qui n’apprennent pas les bases se traduit par une perte d’environ 129 milliards de dollars car, au total, 37 pays perdent au moins la moitié du montant qu’ils consacrent à l’enseignement primaire du fait que les enfants n’apprennent pas. En revanche, le rapport démontre que le fait d’offrir une éducation équitable et de qualité pour tous peut générer de grandes retombées économiques, en faisant croître le produit intérieur brut par habitant d’un pays de 23 % sur 40 ans.
L’Unesco appelle les gouvernements à recruter suffisamment d’enseignants formés et à axer leurs politiques en la matière sur la réponse aux besoins des individus défavorisés. « Cela suppose d’attirer les meilleurs candidats à l’enseignement, de leur fournir une formation adéquate, de les affecter dans les régions où on en a le plus besoin, et de leur offrir des incitations afin qu’ils s’engagent à long terme dans l’enseignement », a plaidé la directrice générale, Mme Irina Bokova.

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