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Enquête Plus N° 797 du 8/2/2014

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Sidy Lamine Niass fait son show: “Macky Sall n’est pas en mesure de diriger le pays”
Publié le dimanche 9 fevrier 2014   |  Enquête Plus


Sidy
© Autre presse par DR
Sidy Lamine Niasse, président-directeur général (PDG) du groupe de presse Walfadjri (privé)


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Le silence médiatique ne semble pas être le fort du Pdg du groupe walfadjri, Sidy Lamine Niasse. Il l'a démontré, hier, dans l'émission”Taneef ” diffusée sur sa chaîne de télévision. Les téléspectateurs ont découvert un Sidy égal à lui même qui continue à cracher ses propres “vérités”.

“J'ai fait l'objet de poursuites judiciaires parce que j'ai refusé l'offre des opportunistes de la politique. Ils m'ont convié à partager le butin, j'ai dit niet. Ils m'ont pris en prison.” C'est par cette révélation que le mollah de Sacré Coeur a brisé hier le silence, depuis qu'il a bénéficié d'une liberté, après sa sortie musclée contre le chef de l’État, lors d'une émission diffusée sur Walf Tv qui lui sert d'officine de propagande.

Sidy Lamine Niasse a montré hier qu'il n'a pas perdu la langue et qu'il a du mal à se départir de sa virulence coutumière quand il s'agit de parler du chef de l’État. Il promet de lui consacrer son prochain ouvrage avec un titre provocateur : “Macky Sall, le président par accident”. Faisant fi du spectre de l'article 80, le PDG de Walf s'en est donné à coeur joie.

“Il (Macky Sall) a été ministre par accident, président de l'Assemblée nationale par accident, premier ministre par accident et président de la République par accident. Il donne l'image d'un chauffeur d'une voiture qui écrase le mur d'une maison et s'attribue de force la propriété d'autrui... Avec lui on aura compris qu'il est aisé d'être élu par défaut. Il n'est pas en mesure de gouverner le pays.”

Fidèle à sa ligne de conduite, le Pdg du groupe Walfadjri a tiré sur le régime de Macky Sall dont la gouvernance renvoie, à ses yeux, à celle de Pharaon. “Pharaon incarne l'arrogance, il était trop imbu de sa personne, mais des hommes de Dieu ont su lui tenir la dragée haute. On m'a infligé les mêmes épreuves que celles qu'a subi le Prophète Moussa. Mais la justice divine prend toujours le dessus. J'ai la conscience tranquille”, a également avancé Sidy Lamine.

“Le peuple est prêt à en découdre avec lui”

Il est également revenu sur les conditions de sa libération. “L’État, at- il dit, ne m'a pas libéré, suite à une forte pression des religieux. C'est une erreur. J'ai tenu à témoigner ma gratitude aux chefs religieux pour leurs prières, mais ils ne sont à aucun moment intervenus pour ma libération.

La justice à joué son rôle, le juge a dit le droit !” Il en a également profité pour caresser les magistrats dans le sens des poils. “Dieu m'a montré, à travers cette expérience, qu'il existe encore dans ce pays des hommes intègres, des magistrats indépendants à cheval entre l'éthique et la déontologie. Il a fallu que je m'assoie avec le doyen des juges Mahawa SémouDiouf qui a su faire preuve d'impartialité pour prendre conscience de cette réalité”.

Le mollah de Sacré coeur a également mis à profit cette tribune pour lancer des mises en garde au chef de l'État quant à la durée de son mandat présidentiel. “Le “wax waxeet” ne passera plus, qu'il en soit conscient. Le peuple sénégalais, qui tient à ses acquis démocratiques, ne l'acceptera pas. Macky Sall ne peut plus prétendre à un mandat de 7 ans. Il devra faire la part des choses entre la légalité et légitimé. Le peuple est prêt à en découdre avec lui......”

“Je n'ai pas tenu de propos incendiaires contre l’Église”

Il est également revenu sur ses attaques passées contre l'Église. Sidy Lamine s'en est défendu. “Si j'avais tenu des propos incendiaires contre l’Église ou sur les confréries musulmanes, on m'aurait incarcéré le même jour. Je n'ai pas fait de critiques envers l’Église. J'ai évité d'aborder le côté cultuel, mais j'ai évoqué le côté social.

Il y a des propos qui peuvent prêter à équivoque. J'avais oublié que l'héritage colonial est toujours de rigueur. Il interdit qu'on interprète les propos du cardinal considéré comme une offense à un ministre de culte, dans l'exercice de sa mission. Ce sont des lois qui méritent d'être corrigées. Les populations n'ont pas saisi le sens de mes propos, car, à ce que je sache

le ministre du culte n'est pas à Touba, la loi n'est pas à Touba, ni à Tivaouane. Je n'ai pas également poussé les journalistes à prendre partie pour telle ou telle chapelle.” Par ailleurs, Sidy Lamine Niass a tenu à rappeler qu'il a observé le silence après sa libération, parce qu'il avait besoin de se ressourcer spirituellement.

“Je me suis rendu successivement à Kaolack, pour la célébration de la naissance du Prophète (Psl), avant d'aller à la rencontre du Prophète Mouhamed (Psl). J'ai entrepris plusieurs activités, en vue de rendre grâce à Dieu.”

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