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Le Soleil N° 13112 du 8/2/2014

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Emploi des jeunes : Le Premier ministre invite le gouvernement et les partenaires à agir vite
Publié le samedi 8 fevrier 2014   |  Le Soleil


Le
© aDakar.com par DF
Le premier ministre a présidé un forum dans le cadre de la célébration des 40 années de la Banque Islamique de Développement
Le premier ministre Aminata Touré à présidé un Forum sur la Banque Islamique de Développement. Dix-sept pays africains ont été représentés. L’organisation de la réunion rentre dans le cadre des célébrations marquant le 40e anniversaire de la BID. Il est question, lors de ce forum, de dresser le bilan des activités menées par la banque (la BID) dans les pays membres et non-membres, d’identifier les difficultés rencontrées, et de participer à la planification d`une nouvelle stratégie décennale. Photo: Aminata Touré, Premier Ministre du Sénégal


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La question de l’emploi des jeunes est prise à bras le corps par le gouvernement qui vient de se doter d’une stratégie clairement définie. A terme, les projets et programmes initiés au profit des jeunes dans des secteurs à fort potentiel vont générer des milliers d’emplois. Le Premier ministre qui a présidé, hier, un conseil interministériel sur la question invite le gouvernement et les partenaires à agir vite.

La problématique de l’emploi des jeunes est une réalité au Sénégal. Le gouvernement en est conscient et a engagé la bataille pour sortir les 12,2% des jeunes actifs du chômage. « Le gouvernement du Sénégal doit y faire face et relever ce défi qui touche tous les pays », a indiqué, hier, le Premier ministre Aminata Touré, invitant tout le gouvernement et les partenaires à « agir vite ». C’était lors du conseil interministériel consacré à « l’état de mise en œuvre de la stratégie de l’emploi des jeunes ». C’est ainsi que, sous la houlette du Premier ministre, plusieurs ministres, les partenaires financiers, institutionnels et sociaux entendent mener ce combat qui reste « une exigence morale, économique et sociale » d’après le chef du gouvernement.
Le ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Promotion des valeurs civiques qui est le premier concerné par la question a répertorié un ensemble de projets et programmes structurants dans des secteurs à fort potentiel de main-d’œuvre et de croissance. Les secteurs ciblés restent l’agriculture, l’artisanat, les technologies de l’information et de la communication. « Il s’agira, selon Benoît Sambou, le ministre de la Jeunesse et de l’emploi, de faire en sorte sur toute la chaîne de valeurs, c’est-à-dire de la production à la commercialisation qu’on puisse faire la promotion des métiers et accompagner les jeunes dans l’indentification des niches d’emplois ». Il est aussi prévu de promouvoir la formation des jeunes, leur capacitation ainsi que la mise à la disposition de ressources pour permettre leur insertion dans ces différents secteurs.

Pas moins de 100 milliards FCfa pour le Prodac
D’ores et déjà, des projets et programmes sont ficelés par les services du ministère de la Jeunesse et de l’Emploi tels le Programme d’appui à l’emploi des jeunes et des femmes (Papejf) soutenu par la Banque africaine de développement (Bad) et qui va générer 15.000 emplois. L’exécution de ce programme est prévue au mois de mars, selon Benoît Sambou. Le programme des centrales de services sera consacré à la promotion de l’emploi des artisans tels les mécaniciens, les cordonniers, les menuisiers, les tailleurs, etc.
Egalement le Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) va permettre à l’agriculture d’être le premier secteur pourvoyeur d’emplois et « le principal levier de croissance de notre économie », selon le Premier ministre. A terme, le Dac va créer 300.000 emplois au Sénégal. Ainsi, l’objectif visé à travers le Prodac est de « doter l’intérieur du pays d’infrastructures agricoles et d’aménagements structurants permettant la mise en valeur de grands domaines allant de 1000 à 5000 ha ». Pas moins de 100 milliards FCFA seront nécessaires pour mettre sur pied un tel programme et, selon Benoît Sambou, des structures comme la Banque islamique de développement (Bid) ont promis de s’engager dans le projet.
Seulement, l’exécution de ces différents projets et programmes sur l’emploi des jeunes ne se fera qu’à travers une démarche et une vision clairement définies. Il s’agit d’abord de créer les conditions favorables à l’investissement dans de tels secteurs. Aussi, la coordination des différents ministères et services sera nécessaire pour un début d’exécution. Mais toutes ces entités seront pilotées par le Haut comité pour l’emploi, logé à la Primature. Sa mission consiste à « réunir de manière périodique les différents acteurs pour déterminer un calendrier et un échéancier et lever en même temps tous les obstacles », assure-t-on.
Mais le gouvernement aura aussi besoin du soutien du secteur privé pour l’accompagner dans l’exécution de sa politique de l’emploi. C’est aussi le cas d’autres organismes dont l’Etat attend un soutien pour faire face à la problématique de l’emploi. Mais le Premier ministre reste préoccupé par l’évaluation de cette politique d’emploi ainsi que la communication à l’endroit des populations et des jeunes, en particulier, comprennent que leur avenir reste l’une des grandes préoccupations du gouvernement.

BENOIT SAMBOU, ministre de la jeunesse et de l’emploi : « Des solutions seront trouvées pour les ex-travailleurs des agences dissoutes »
Les ex-travailleurs des agences pour l’emploi des jeunes récemment dissoutes restent préoccupés par leur sort. Ils ont organisé un sit-in hier devant le Building administratif. C’est pour cela qu’en réponse à leurs inquiétudes, le ministre de la Jeunesse et de l’Emploi Benoit Sambou tient à les rassurer. « Nous sommes conscients que la perte d’emploi est quelque chose de douloureuse que nous ne leur souhaitons pas. Nous sommes en train de travailler pour apporter des réponses à ces difficultés », a-t-il indiqué. Il a ajouté que la plupart de ces agences, excepté le Fnpj, étaient en cessation de paiement de salaires. Mais l’Etat est actuellement en train de chercher des ressources pour payer ces arriérés. Egalement, selon Benoît Sambou, des instructions fermes ont été données au directeur de la nouvelle agence de consacrer, dans leurs recrutements, la priorité au personnel de ces agences. Seulement, tient-il à le préciser, la nouvelle agence a besoin de 83 personnes alors que le personnel de ces agences est de 236 personnes. D’où « le choix rigoureux » à faire dans les recrutements. Mais Benoît Sambou dit avoir demandé aux directeurs de déployer le personnel résiduel dans les projets et programmes. « Il n’y a pas à s’affoler ou à avoir peur », a-t-il ajouté. Toutefois, il a appelé ces ex-travailleurs au calme pour qu’ils puissent aboutir à un consensus fort.

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