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Karim Wade et le sort de la CREI en exergue
Publié le vendredi 7 fevrier 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Karim
© AFP par DR
Karim Wade, fils de l`ancien président sénégalais Abdoulaye Wade


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La livraison du jour de la presse quotidienne semble toujours autant concernée par le sort que la justice devrait réserver à Karim Wade, visé dans le cadre de la traque des biens présumés mal acquis enclenchée contre d’anciens dignitaires du régime de l’ancien président Abdoulaye Wade.

Aussi, les quotidiens parvenus vendredi à l’APS commentent-ils abondamment la décision de la Cour suprême déclarant recevable la requête des avocats de Karim Wade sur l’annulation de la loi portant création de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI).

‘’Le sort de Karim (Wade) entre les mains du Conseil constitutionnel’’ dont les 5 membres ont un délai de ‘’deux mois pour statuer’’ sur le recours du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, note par exemple le quotidien Walfadjri.

‘’Les avocats de Karim Wade avaient saisi la Chambre de cassation de la Cour suprême pour dénoncer l’inconstitutionnalité de la CREI (Cour de répression de l’enrichissement illicite). Hier (jeudi), la Cour suprême a renvoyé le dossier au Conseil constitutionnel qui a un délai de deux mois pour statuer’’, écrit-il.

‘’Et parmi les trois hypothèses possibles, figure la mise en liberté de Karim Wade au cas où les cinq sages déclareraient la CREI inconstitutionnelle’’, ajoute le journal. ‘’Les avocats de Karim Wade estiment que leur client ne peut pas être poursuivi par la CREI’’, ajoute Walfadjri. +

‘’Karim Wade gagne une manche contre la CREI’’, estime L’As. ‘’Alors que le procureur général dans ses réquisitions avait demandé que la requête (de Wade fils, NDLR) soit déclarée irrecevable, rapporte le journal, la Cour suprême a fait fi en prenant le contrepied du représentant du ministère public’’ et a décidé de transmettre le dossier au Conseil constitutionnel.

‘’Maintenant, deux hypothèses se présentent. Si le Conseil constitutionnel dit que la CREI n’est pas conforme à la Charte fondamentale, toute la procédure va s’arrêter. Si le Conseil constitutionnel dit que la CREI est conforme à la Constitution, le dossier (sera) renvoyé, de nouveau, à la Cour suprême’’, explique Le Populaire.

‘’Les avocats de Karim Wade gagnent enfin une bataille dans la guerre politico-judiciaire qui les oppose à l’Etat du Sénégal’’, constate de son côté le quotidien L’Observateur, affirmant que les conseils de M. Wade ‘’ont trouvé une oreille attentive à la Cour suprême qui a déclaré recevable leur requête sur l’annulation de la loi portant création de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI)’’.

‘’Désormais, relève Enquête en des termes assez didactiques, il appartient au Conseil constitutionnel de décider si oui ou non la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) doit continuer les poursuites contre Karim Wade, incarcéré depuis le 17 avril dernier’’ dans le cadre de la traque des biens présumés mal acquis.

D’autres quotidiens évoquent la même affaire, mais reviennent aussi sur le cas Aïda Ndiongue, du nom de l’ex-sénatrice libérale inculpée le 17 décembre dernier dans une enquête sur des transactions financières.

Les quotidiens avaient rapporté mardi qu’une vingtaine de coffres-forts appartenant à Aïda Ndiongue avaient été emportés de la CBAO, une banque de la place, pour être transférés à la Caisse de dépôt et de consignation. Ces coffres-forts contiendraient des coupures de billets en euros et dollars, des pierres précieuses en diamant et or.

Le procureur Serigne Bassirou Guèye avait récemment animé un point de presse au cours duquel il avait évalué la fortune de Mme Ndiongue à 47,675 milliards de francs CFA, signalant que ses avoirs étaient l'objet d'enquête.

Le quotidien L’As, dans son édition de vendredi, annonce que l’agent judiciaire s’est constitué partie civile devant le juge d’instruction. Une information confirmée par Le Quotidien. ‘’Les choses se corsent davantage pour l’ex-sénatrice libérale (…)’’, écrit le même journal.

‘’Pour être dans la procédure, ajoute-t-il, l’Etat a décidé de se constituer partie civile, dans le cadre de la traque des biens supposés de l’ex-sénatrice, soupçonnée de s’être enrichie illicitement’’.

Les sujets politiques ne sont pas en reste. La Tribune, par exemple, rapporte que le chef de l’Etat sénégalais ‘’Macky Sall veut accélérer les retrouvailles avec ses frères’’ libéraux du Parti démocratique sénégalais (PDS), une des principales forces de l’actuelle opposition au pouvoir.

‘’L’audience accordée récemment à Ngoné Ndoye est un acte de plus vers cet objectif longtemps visé’’, qui s’inscrit selon La Tribune dans le cadre des retrouvailles de la ‘’grande famille libérale’’, une perspective jusque-là contrariée par la traque des biens présumés mal acquis.

Toujours est-il que selon Direct Info, Ngoné Ndoye serait ‘’un jackpot politique pour l’APR’’, l’Alliance pour la République, le parti au pouvoir.
Loin de ce sujet, Libération et Enquête révèle un détournement aux Impôts. ‘’Un milliard volé’’, affiche le premier des deux quotidiens cités.

‘’Neuf personnes dont le gestionnaire et des chauffeurs de cadres arrêtés’’, renseigne cette publication. ‘’Le directeur de l’Enregistrement et du Timbre et une dizaine d’agents aux arrêts’’, fait savoir de son côté Enquête.

Le quotidien national Le Soleil ouvre pour sa part sur la rentrée de l’Académie nationale des sciences du Sénégal, une cérémonie solennelle intervenue la veille, à Dakar. ‘’Macky Sall veut promouvoir les métiers agricoles’’, informe le journal, faisant l’économie de l’intervention du président de la République lors de cette rentrée.

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