Le collège des délégués du personnel de l’Institution de Prévoyance Retraire du Sénégal (Ipres) affirme avoir relevé des dysfonctionnements dans l’Institution, notamment sur l’utilisation des ressources et les politiques de placement. Face à la presse hier, jeudi 6 février 2014, dans leurs locaux de l’institution, le délégué du personnel, Médoune Dramé, a rappelé l’urgence de procéder à des réformes surtout en ce qui concerne les textes régissant le fonctionnement de l’Ipres.
En marge d’un point de presse organisé à la veille de la nomination du nouveau du Directeur de l’Institution dont il souhaite voir privilégier la promotion interne, le collège des délégués du personnel de l’Institution de prévoyance retraire du Sénégal (Ipres) dénonce les dérives constatées dans le fonctionnement de la maison. Il s’agit, selon le représentant du personnel, Médoune Dramé, du dysfonctionnement constaté à tous les niveaux, notamment dans l’utilisation des ressources ainsi qu’au niveau des politiques de placement.
« Cette maison a des difficultés et les inquiétudes ne manquent pas par rapport surtout à des velléités de confiscation et de caporalisation. Le sentiment le mieux partagé par le personnel est que l’Institution peut mieux faire », a laissé entendre M. Dramé, tout en soutenant que « les réformes doivent être entreprises dans cette maison au niveau des textes qui régissent son fonctionnement ».
Face aux journalistes, le représentant du personnel est revenu sur la question de la nomination du nouveau directeur, pour laquelle il demande aux membres du Conseil d’administration d’entériner en optant pour la promotion interne. En effet, dit-il, l’Ipres depuis quelques mois s’est engagée dans un processus de désignation du nouveau responsable de la boite. Ainsi sur 58 candidatures enregistrées au départ, il a été seulement sélectionné deux d’entre elles, en l’occurrence celle de l’actuel directeur de Recouvrement Ismaila Gueye (candidat maison) et Mamadou Mbengue, Secrétaire général de la Caisse de Sécurité Sociale (candidature externe).
Pour le personnel «il s’agit de réaffirmer un principe de droit consacré par des textes réglementaires qui est de promouvoir l’expertise interne. C’est un principe qui permet de consacrer la possibilité pour les travailleurs aient des plans de carrière en entreprise », tranche M. Dramé.
Selon lui, il s’agit pour les candidats d’avoir une certaine maitrise des questions de la maison, notamment « les enjeux, les urgences, les priorités d’une entreprise. Au terme du processus, les plus méritants puissent accéder au sommet de l’échelle ».
