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Sud Quotidien N° 6233 du 6/2/2014

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Bourse régionale des valeurs mobilières: Quand la Côte d’ivoire va…
Publié le jeudi 6 fevrier 2014   |  Sud Quotidien


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© Abidjan.net par Serges T
Le siège de la bourse régionale des valeurs mobilières


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Contrairement à 2011 où elle avait bouclé l’année avec une baisse quasi générale (à l’exception de la capitalisation boursière du marché obligataire) sur l’ensemble de ses indicateurs, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a entamé une embellie depuis la fin de l’année 2012 et a enregistré une performance annuelle 2013 notoire de 39,28%, à 232,02 points pour l’ensemble des titres cotés (BRVM Composite) et de 33,85%, à 246,34 points pour l’indice BRVM 10.

La tendance haussière observée depuis la fin de l’année 2012 traduisait déjà la confiance des investisseurs dans les perspectives économiques de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), mais également la santé des sociétés cotées à la BRVM (Bourse Régionale des Valeurs Mobilières). 2012 marque l’année de la renaissance économique.

La Côte d’Ivoire après de longues années de crises, est redevenu stable avec à sa tête un gouvernement soucieux du progrès  économique. L’année 2013 marque une nette reprise de l’économie de la zone ouest africaine, notamment ivoirienne, moteur de croissance de la zone UEMOA. En conséquence, la BRVM a enregistré une performance annuelle notoire de 39,28%, à 232,02 points pour l’ensemble des titres cotés (BRVM Composite) et de 33,85%, à 246,34 points pour l’indice BRVM 10.

Pour mémoire, BRVM-10, c’est l’Indice des 10 plus grandes sociétés cotées en bourse à la BRVM: Depuis le 2 Avril 2012, ce sont  ECOBANK, la SONATEL SN, SAPH-CI, CI PALM, SOGB CI, SGB CI, CIE CI, BOA BN, SHELL CI et BOA CI. L’indice qui est revu 4 fois par an, est basé sur une combinaison de la capitalisation boursière, le prix pondéré, le volume des transactions, avec une notion supplémentaire de liquidités.

Au terme de l’année 2013, globalement, tous les secteurs ont contribué aux performances du marché, excepté le secteur agricole qui a connu un repli annuel de son indice de 6,54%, à 372,85 points. De fortes plus-values annuelles ont été enregistrées par plusieurs titres de capital dont, notamment, UNIWAX CI (+550%), SERVAIR ABIDJAN CI (+142,21%), NEI CEDA (+133,46%), BOLLORE AFRICA LOGISTICS CI (+128,57) et VIVO ENERGY CI (+120,51%).

Par ailleurs, la capitalisation boursière de l’ensemble des titres cotés s’est améliorée de 39,74%, à 5 633 milliards de FCfa contre 4 031 milliards de FCfa en 2012. La BRVM a ainsi franchit le cap des 5 000 milliards de FCfa le 04 juin 2013. Pour ne rien gâcher, le marché des actions a accueilli, au courant de l’année 2013, deux augmentations de capital sous forme d’émissions additionnelles concernant BOA Burkina Faso (200 000 titres pour une valeur de 14,3 milliards de FCfa) et BOA Niger (50 000 titres pour une valeur de 2,25 milliards de FCfa), soit, au total, 250 000 titres pour une valeur globale de 16,55 milliards de FCfa.

Au total, le marché des actions a enregistré, sur l’année 2013, un volume de transaction de 65 664 659 titres (contre 40 914 740 titres en 2012, soit une progression annuelle des échanges de 60,49%) pour une valeur globale de 193,5 milliards de FCfa (contre 145,84 milliards de FCfa en 2012), en hausse de 32,68% par rapport 2012.

Dans la même dynamique, la capitalisation boursière du marché obligataire s’est améliorée de 28,97%, à 1 072,78 milliards de FCfa. Les volumes échangés ont progressé de 24,72% avec 2 364 294 titres transigés pour une valeur totale de 18,31 milliards de FCfa. Le compartiment obligataire a enregistré onze nouvelles admissions obligataires pour un montant total de 437,77 milliards de FCfa.

Il faut souligner que l’essentiel des sociétés inscrites à la Brvm sont ivoiriennes. La Côte d’Ivoire, qui représente 40% de l’économie de la zone, était encore sous le coup d’une instabilité politique, avec le pays divisé en 2 zones, régies par 2 factions militaires. En dépit de ces circonstances extrêmes  sur le terrain, il est étonnant que pendant toute la période de crise en Côte d’Ivoire (2000-2011), l’indice BRVM-C a tenu (et ne s’est pas effondré) par rapport aux autres indices.

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