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Enquête Plus N° 794 du 5/2/2014

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Une ex-caissière traînée pour un trou de 60 millions : Détournement au crédit du Sénégal
Publié le jeudi 6 fevrier 2014   |  Enquête Plus




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Poursuivie pour détournement portant sur la somme de 60 millions de francs, une ex-caissière de la banque Crédit du Sénégal a été attrait hier, devant le tribunal correctionnel de Dakar.


Licenciée depuis 2011 par la banque Crédit du Sénégal (CS), la dame B. Mané n’a pas encore fini de solder les comptes avec son ex-employeur. L’ex-caissière est à l'origine d'un trou de 60 millions de francs Cfa qui lui a valu plusieurs mois de détention préventive. Elle avait fini par bénéficier d’une liberté provisoire. Hier, elle a comparu devant le tribunal correctionnel de Dakar pour abus de confiance.

L’argent appartient à l’entreprise Comptoir commercial du Sénégal (CCS), détenteur d’un compte au CS. Les CCS convoyaient régulièrement des fonds au CS, par le biais de la Sagam. Seulement courant décembre 2010 et janvier 2011, les responsables du CCS se sont rendus compte que deux de leurs opérations n’avaient pas été effectuées.

L’argent qu’ils avaient versé, le 6 décembre, n’avait pas été comptabilisé dans leur compte. Ils s’en étaient plaints auprès du CS qui, après investigation, avait épinglé la dame B. Mané.

La caissière d’alors était chargée d’enregistrer les opérations lorsque les agents de la Sagam convoyaient les fonds à la banque. Selon les explications d’un des responsables de la Sagam, au moment des versements, l’argent était scellé. Une fois le scellé remis à Mme Mané, celle-ci leur remettait une fiche verte servant de justificatif au profit de CCS. Seulement, après une opération effectuée en décembre 2009, il n’y a pas eu de trace de l'opération.

A en croire l’un des témoins, lors des vérifications opérées à la suite de la réclamation du gestionnaire de compte des CCS, il n’y avait aucune trace de l’opération car elle n’avait pas été comptabilisée à travers le système.

Toujours selon les renseignements du témoin, c’est après vérification que la fiche jaune déposée par les agents de la Sagam au moment du dépôt a été retrouvée. Le témoin d’ajouter : ‘’Lorsque j’ai interpellé la caissière, elle m’a dit qu’elle ne se souvenait plus de l’opération et que la signature apposée sur la fiche ressemblait à la sienne.’’

Un expert en graphologie pour y voir clair

Devant la barre, Mme Mané a reconnu avoir effectué les deux opérations litigieuses. Toutefois, elle a allégué n’avoir reçu aucun fonds le 9 décembre. Elle a laissé entendre que l’agent de la Sagam est reparti avec les fonds, mais aussi avec la fiche jaune. La prévenue a aussi nié avoir apposée sa signature sur certaines fiches.

Mais au bout d’un long interrogatoire, elle a lâché du lest, en avouant avoir signé un des documents présentés par le tribunal. Ainsi, pour y voir plus clair, le tribunal a suspendu le procès, pour désigner un expert en graphologie vu que la prévenue réfute certaines signatures, parlant de ressemblances avec la sienne. Les parties seront informées de l’identité de l’expert, le 18 février prochain.

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