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Enquête Plus N° 794 du 5/2/2014

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Enseignement dans les universités : le Saes décrète le minimum syndical
Publié le jeudi 6 fevrier 2014   |  Enquête Plus


Les
© Autre presse par DR
Les étudiants des universités de Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD)


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Plus d'heures supplémentaires ni de cours magistraux ou d'encadrement. La sentence vient du Saes qui proteste ainsi contre la non-application de la 17e recommandation de la concertation nationale sur l'enseignement supérieur.

En dépit de la concertation menée sur l’avenir de l’enseignement supérieur pour une université stable, force est de croire que l’ambition zéro perturbation dans les universités est loin d’être à portée de main.

A l’issue d’une rencontre tenue ce week-end à Thiès entre le bureau national du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur et les bureaux de sections, le Saes a demandé aux enseignants de s’en tenir strictement à leurs charges horaires statutaires, c’est-à-dire refuser toutes heures complémentaires.

Il les appelle également à se limiter à la loi 81-59. En d’autres termes, les assistants et maîtres assistants ne dispenseront plus de cours magistraux. Ils vont se limiter à des travaux dirigés et travaux pratiques. Ils ne feront pas non plus de l’encadrement.

Ce durcissement vient de ce que le syndicat considère comme une mauvaise volonté de l’Etat d’appliquer certaines recommandations issues de la concertation ainsi que des «décisions arbitraires» en dehors de toute discussion.

«Il faut regretter que la recommandation la plus importante a été, une fois de plus, piétinée par l’État qui tarde à mettre en place le Comité de suivi conformément à la Recommandation 17 de la CNAES validée par la directive présidentielle N°3. On ne semble pas comprendre que c’est là que gît le problème lorsqu’on veut réaliser des réformes en excluant les acteurs et les bénéficiaires.»

Orientations faites sans les instances académiques idoines

Le Saes qui dénonce l’inscription des nouveaux bacheliers en ligne juge cette méthode comme une atteinte grave à l’autonomie des universités. «Dans quels locaux suivront-ils les enseignements ? Combien d’enseignants pour eux ? Quel budget pour les prendre convenablement en charge ?»

Le cas de l’Université Gaston Berger reste le plus préoccupant qui a vu ses nouveaux bacheliers passer du simple au double, sans un franc de plus pour leur prise en charge. «Nous allons clairement au devant de graves difficultés, ne serait-ce que concernant les budgets.»

BABACAR WILLANE

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