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Le Soleil N° 13106 du 1/2/2014

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Accès à l’eau et à l’assainissement : 523 milliards de FCfa pour répondre à la demande d’ici à 2025
Publié le dimanche 2 fevrier 2014   |  Le Soleil




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Le Sénégal, avec l’aide des partenaires financiers, est en train de consentir des investissements lourds pour accroître l’accès à l’eau et à l’assainissement. Le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement gère un portefeuille de 523 milliards de FCfa destinés à la réalisation des infrastructures de base jusqu’en 2025.

Le Projet eau potable et assainissement du millénaire (Pepam) a levé le voile sur ses perspectives. C’était au cours d’un atelier présidé par le ministre de l’Hydraulique et de l’assainissement. Pape Diouf a révélé que les services de son département gèrent un portefeuille de 36 opérations d’un montant global de 523 milliards de FCfa, dont 248 milliards hors projets de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs).
Selon lui, la tenue de cet atelier s’inscrit en droite ligne du principe de la gestion axée sur les résultats qui cadre aussi avec la promotion de la politique de la bonne gouvernance. Au juste, les participants ont évalué les performances et identifié les contraintes. Concernant l’exécution du budget de 2013, le ministre a déclaré que « sur une autorisation globale de plus de 19 milliards FCfa qui intègre la Lfi et les modulations au titre de la Lfr et du report de crédit, le niveau d’engagement moyen au 18 décembre 2013 est de 92 % des crédits liquidés et 74 % pris en charge ». Il a soutenu que « l’atteinte des objectifs du secteur reste liée aux efforts que nous ferons tous pour une meilleure planification de notre action, une célérité dans le processus d’acquisition, d’exécution et de suivi des dépenses ». M. Diouf a aussi souligné que les « macro-indicateurs du secteur affichent de bonnes tendances pour l’atteinte des Omd pour le volet eau potable dans le cadre du Pepam ». Cependant, il a reconnu que « des efforts devront être consentis pour lever les contraintes liées à la qualité de la ressource et réduire les disparités d’accès à l’eau pour des localités de plus de 1.000 habitants ».
Le ministre a aussi apprécié le niveau de mise en œuvre des réformes du secteur de l’hydraulique rurale avec le lancement de l’Office des forages ruraux (Ofor). S’agissant du milieu urbain, il a rappelé que le contrat d’affermage entre l’Etat, la Sones et la Sde a été signé. Ce qui offre de bonnes perspectives pour bénéficier de l’efficacité opérationnelle de la Sde jusqu’en 2018 au moins. Il reste également optimiste pour le secteur de l’assainissement avec le projet de la dépollution de la baie de Hann, le renforcement de la station de Cambérène, l’assainissement de la Corniche…. « Nous fondons beaucoup d’espoir sur les projets innovants, comme le Canal du Baol, portés par l’Agence pour la promotion du réseau hydrographique national », a indiqué Pape Diouf, qui s’est aussi félicité du renforcement du dispositif de surveillance et d’amélioration de l’hydraulicité du lac de Guiers.

Protection du lac de Guiers et raccordement des villages : Une enveloppe de 1,2 milliard de FCfa sera dégagée
Pour le coordonnateur du Programme eau potable et assainissement du millénaire (Pepam), Amadou Diallo, cet atelier permet de passer en revue l’ensemble des options du ministère et va même au-delà du Pepam. Il a révélé qu’une enveloppe de 1,2 milliard de FCfa sera dégagée pour la protection du lac de Guiers et le raccordement des villages riverains. « Le Code de l’eau est en train d’être révisé et un dispositif pour la gestion du lac de Guiers, mise en œuvre avec l’Olag qui déroule un important programme avec la Banque africaine de développement (Bad)», a-t-il souligné. M. Diallo a réaffirmé que le Sénégal sera au rendez-vous des Omd pour la composante eau. « Pour le milieu rural, nous sommes à près de 82% d’accès et pour le milieu urbain, il reste 1,2% pour atteindre les 100%. Pour l’assainissement, nous avons 35,6% en milieu rural et 63% en milieu urbain », a-t-il indiqué. Cependant, le coordonnateur du Pepam a relevé des difficultés notées au niveau de l’assainissement où il sera quasiment impossible d’atteindre les Omd. En matière de gestion intégrée des ressources de l’eau, il y a un important plan d’actions mis en œuvre depuis 2007.

Amath Sigui NDIAYE

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