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UA: accord sur une force de réaction rapide aux conflits au terme du 22e sommet à Addis-Abeba
Publié le samedi 1 fevrier 2014   |  Xinhua


L`ouverture
© AFP par Samuel GEBRU
L`ouverture du 22e sommet ordinaire de l` Union africaine (UA)
Jeudi 30 janvier à Addis-Abeba en Ethiopie: A eu l`ouverture du 22e sommet ordinaire de l` Union africaine (UA) et l`élection du Président Mauritanien Mohamed, Ould Abdelaziz à la tête de l`Union Africaine(UA)


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ADDIS-ABEBA - Le 22e sommet de l’Union africaine (UA) s’est achevé vendredi soir après deux jours de rencontre de chefs d’Etat et de gouvernement à Addis-Abeba en Ethiopie en annonçant l’engagement pris quelques-uns de ses pays membres de mettre sur pied une force de réaction rapide aux conflits armés survenus sur le continent.

Avec la participation d’un total de 26 leaders africains et en présence de Jan Elliason, secrétaire général adjoint des Nations Unies, et du Premier ministre haïtien Laurent Lamothe, ce rendez- vous était placé sous le thème « agriculture et sécurité alimentaire" finalement éclipsé par les crises centrafricaine, sud-soudanaise et égyptienne et reporté au prochain sommet en juin- juillet à Malabo en Guinée équatoriale, de l’avis de la présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma.

En attendant l’opérationnalisation de la Force africaine en attente (FAA) sans cesse reportée depuis plusieurs années et de la Capacité africaine de réponse immédiate aux crises (CARIC) décidée à son tour lors du précédent sommet en mai 2013, quelques pays du continent, au rang desquels l’Afrique du Sud de Jacob Zuma, se sont mis d’accord pour constituer une force commune similaire.

C’est une décision qualifiée de « volontariste" destinée à « parer au plus pressé" en cas de conflit dans un pays, a indiqué lors de la conférence de presse de clôture du sommet, le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, nouvellement porté à la présidence tournante annuelle de l’organisation continentale, en réponse à une question de Xinhua.

« Cette force ne vient pas en contraction avec la Force africaine en attente", a précisé le dirigeant africain qui s’est réjoui d’une décision importante en faveur du règlement des crises dans un continent notamment traversé de tout temps par de telles situations, une des causes de son retard par rapport au reste du monde en matière de développement socioéconomique.

Dans le même temps, l’UA a souligné dans une déclaration la « réaffirmation de la nécessité de la mise en place rapide de la CARIC comme un arrangement transitoire en attendant l’opération complète de la FAA et de sa CDR (Capacité de déploiement rapide) " et annonce la convocation d’une réunion extraordinaire au plus tard en avril « afin d’examiner et d’adopter les modalités de l’opérationnalisation intégrale de la CARIC ".

Il a été en outre demandé à la Commission de l’UA « de surveiller les délais pour l’opérationnalisation complète de la FAA, y compris sa CDR, d’ici à 2015 ", d’après ce document dont Xinhua à obtenu copie.

Contrairement aux précédents, surtout ceux tenus depuis 2011 marqués par des réunions interminables dues à une explosion de tensions résultant en l’occurrence des crises en Côte d’Ivoire, en Libye, en Tunisie puis de l’âpre bataille électorale pour la pré sidence de la Commission ayant opposé en 2012 Mme Zuma et son prédécesseur Jean Ping, le 22e sommet s’est révéla comme n’étant pas un rendez-vous de grands dossiers chauds.

Aucune délégation officielle de la République centrafricaine (RCA), ni de l’Egypte et de Guinée-Bissau n’y a pris part, en raison du maintien des sanctions de suspension imposées à ces trois pays au motif de « changement anticonstitutionnel de gouvernement".

Frappé par la même sanction depuis le coup d’Etat de mars 2009 de l’ex-maire d’Antananarivo Andry Rajoelina, Madagascar a en revanche réadmis au sein de l’organisation panafricaine à la faveur de la tenue des élections présidentielle et législatives d’ octobre et décembre 2013 jugées transparentes et crédibles, et couronnées par la victoire de Hery Rajoarimampianina à la présidence du pays.

Ce dernier a par conséquent été invité à participer au sommet, à l’instar de son homologue malien Ibrahim Boubacar Keïta, dont l’ élection en août 2013 au terme d’une transition politique de plus d’un an consécutive au coup d’Etat de mars 2012 de l’ex-capitaine Amadou Sanogo bombardé plus tard général de corps d’armée, a été aussi consacré la réhabilitation de son pays par l’UA.

Dans un hommage à Nelson Mandela, l’organisation a décidé de baptiser sa salle de conférences du nom du défunt leader charismatique sud-africain dont le chef de l’Etat malien a salué la mémoire en déclarant qu’« au-delà de la nation arc-en-ciel, il reste notre patrimoine commun et notre fierté", « une source d’ inspiration ".

Lors de leurs discussions, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA se sont accordé à doter l’instance exécutive qu’est la Commission d’un budget de 395.223.186 dollars puis d’un budget- programme de 257.328.2288 dollars pour l’exercice 2014.

Ce sommet sera suivi samedi d’une conférence des donateurs visant à mobiliser plus de 500 millions de dollars pour le financement de la force africaine de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA).



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