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Projet Sénégal émergent: les 25 clés de Macky pour faire émerger le Sénégal
Publié le samedi 1 fevrier 2014   |  Groupe Futurs Médias


Forum
© AFP par ERIC PIERMONT
Forum " Pour un nouveau modèle de partenariat économique entre l`Afrique et la France" : Le président Macky Sall à Paris
Mercredi 04 décembre 2013. Paris. Le président Macky Sall a assisté au Forum " Pour un nouveau modèle de partenariat économique entre l`Afrique et la France". Photo: Le président Macky Sall.


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Depuis plus d’un mois, le gouvernement du Sénégal travaille sur le «Projet Sénégal émergent» (Pse) qui résume la vision du chef de l’Etat, Macky Sall, pour le Sénégal. Le Pse qui devra être présenté au Groupe consultatif du Club de Paris les 24 et 25 février 2014 donne le détail du portefeuille de 25 projets phares, moteurs d’activités et d’emplois concentrés autour de sept secteurs. L’Observateur livre certains projets phares. Lesquels projets déclinent les rêves de Macky Sall de tirer le Sénégal vers l’émergence.
AGRICULTURE, PRODUITS DE LA MER ET AGRO-ALIMENTAIRE. Mise en place de 100 à 150 projets d’agrégation ciblés sur les filières HVA et élevage

«Il s’agit de positionner l’exportation majeure de fruits et légumes pour arriver à multiplier par 2 ou 3 le volume des exportations. L’autre objectif est d’aider à accélérer le développement des filières d’élevage clés comme le lait, l’aviculture, entre autres. Cela nécessite l’organisation des petits producteurs agricoles autour de gros opérateurs modernes, hautement productifs et à haut niveau de productivité. A ce titre, les principaux services agrégés tournent autour du financement, de l’accès aux intrants/matériel agricole, de l’appui technique/encadrement, de la collecte de la production, de la transformation et de la commercialisation. Sept (7) grands modèles d’agrégation dépendant de la vocation de l’agrégateur seront expérimentés. Son mode de gouvernance et son degré d’intervention dans la production. Le coût total de ce projet s’élève à 9 milliards 500 millions FCfa entièrement supporté par le public.»

Développement de 3 corridors céréaliers

«L’ambition stratégique de ce projet est de résorber la moitié du déficit de la balance commerciale sur les cultures céréalières comme le mil, le riz et le maïs dans une optique d’autosuffisance alimentaire sur le long terme. La création de ces trois corridors ou «zones grenier» visent à développer et à intensifier les bassins agricoles irrigués de production de riz, de mil et de maïs. Il sera accompagné d’un soutien appuyé à l’émergence d’agrégateurs pour le développement de la production et de la commercialisation, d’un support à l’émergence de grands acteurs structurés tels que l’attrait d’investisseurs étrangers pour la création de «méga fermes». Ces corridors céréaliers ont un grand potentiel de main d’œuvre. Le projet est générateur d’emplois. Sur les 10 prochaines années, il est attendu que ces corridors génère 70 000 emplois».

Création de 3 agropoles intégrées

«Ce projet se décline par le renforcement de la valeur ajoutée des produits agricoles exportés et réduction de la dépendance aux importations de produits agroalimentaires. Il intègre la création de 3 pôles de transformation agroalimentaire avec des vocations définies comme la transformation de fruits et légumes, des huiles, des produits laitiers, des céréales et l’aviculture. Pour la mise en œuvre de ce projet, il est prévu la mise en place du cadre sectoriel incitatif avant 2015, la mobilisation du foncier, la préparation des plans de masse avant 2015 et la mise en service d’un agropole avant 2018 à Dakar et deux à deux à trois autres avant 2023»

Mise en place de 150-200 microprojets de soutien de l’agriculture familiale.

«Le gouvernement prévoit le lancement d’une première vague de 50 microprojets avant 2018 et d’une seconde vague de 100 à150 projets avant 2023. Il est attendu de cette initiative le doublement du revenu agricole des petites exploitations familiales. Ce projet intègre aussi un aspect social très important avec la volonté de réduire la pauvreté et de doubler le pouvoir d’achat des petits producteurs. Autre objectif du projet, c’est la diminution des inégalités territoriales et la stabilisation des populations rurales. Ces 150 à 200 microprojets régionaux sont conçus pour être exécutés au niveau local. D’une part, 10 à 20 projets de reconversion des cultures non adaptées ou à faible valeur ajoutée vers des cultures à plus haute valeur ajoutée seront mis en œuvre. D’autre part, 40 à 50 projets d’intensification et de valorisation via l’agrégation sociale avec des projets permettant un accroissement de la productivité et une meilleure valorisation pour les exploitations existantes seront déroulés. Ce à quoi s’ajoutent 100 à 130 autres projets de diversification et valorisation pour un appui à la diversification des exploitants afin de créer des revenus agricoles complémentaires avec des productions additionnelles».

Restructuration de la filière arachide

«La restructuration de la filière arachidière doit aboutir à la multiplication du rendement par 1,5, d’ici 2020, à la substitution de 10 à 20% de la production d’huile d’arachide par de l’arachide de bouche d’ici 2023 et la substitution de 20-30 % de la consommation d’huile importée par des huiles d’arachide produites localement. Les ambitions stratégiques se résument à la relance de la production nationale, à l’augmentation du niveau de valorisation de l’arachide et à la stimulation des débouchées nationaux et internationaux. Pour y arriver, le plan intègre, entre autres, la structuration et l’encadrement des petits exploitants, l’accompagnement des exploitants à l’augmentation des rendements, le renouvellement de l’outil industriel via l’attraction de nouveaux investisseurs privés, la mise en œuvre d’une législation semencière favorisant la création de petites entreprises de transformation et limitant l’exportation de graines non transformées.

HABITAT SOCIAL ET ECOSYSTEME DE CONSTRUCTION

Programme d’accélération de l’offre en habitat social

«A travers ce programme, le gouvernement veut se lancer dans une dynamique de construction de logements sociaux pérenne répondant à la demande. Le but est de construire 10 à 15 mille logements par an. Il s’agit d’augmenter l’offre en logements sociaux avec la création de pôles de développement urbains grâce à la combinaison de 3 leviers : Le premier est le soutien à la solvabilisation des ménages, la subvention directe et indirecte comme le baisse de la Taxe sur la valeur ajoutée (Tva), les produits bancaires simplifiés et adaptés aux populations cibles et la mise en place d’une centrale de refinancement des banques. Le deuxième levier est relatif au développement accéléré des promoteurs, l’expérimentation du prototype de logement «low-cost»… Le dernier tend vers l’augmentation massive de l’offre de foncier, la mobilisation du foncier et l’aménagement de parcelles d’habitat et de parcelles d’activités».

MODERNISATION GRADUELLE DE L’ECONOMIE SOCIALE

Plan sectoriel : micro-tourisme

«Ce Plan tourne autour de la création de 4 incubateurs micro-touristiques et formation de 750 micro-entrepreneurs touristiques d’ici à fin 2015, la mise en place du fonds d’impulsion d’ici fin 2014, la création de zones dédiées dans 10 grandes zones touristiques d’ici fin 2014 et la conception et distribution de brochures dans ces mêmes zones d’ici fin 2014. Il s’agit de développer le micro-tourisme par des activités touristiques à contenu local qui vont se greffer à l’offre «Vol + hôtel». Pour une réussite de ce plan, le gouvernement s’appuie sur quatre leviers d’action principaux : Le Programme de stimulation de l’entrepreneuriat, la création de solutions de financement adaptées, la création de zones dédiées au micro-tourisme dans des pôles touristiques et les actions de communication. L’option est d’utiliser le tourisme comme vecteur de développement social et territorial, via la promotion de la création de micro-entreprises touristiques. En guise d’accompagnement, il est prévu l’ouverture de 5 incubateurs et la création du Fonds d’impulsion du micro-tourisme».

MINES ET FERTILISANTS

Relance du projet intégré sur le fer – Falémé/Axe Sud

«Le gouvernement prévoit la construction d’infrastructures nécessaires à une exploitation rentable, l’exploitation effective du gisement de Falémé dans les 8 ans, la production annuelle de 15Mt à Falémé dans les 10 ans et l’augmentation de la production à 25 millions de tonnes dans les 20 prochaines années. Ce projet consiste essentiellement en la construction des infrastructures nécessaires à l’exploitation du gisement et mise en place d’un partenariat de long terme avec un industriel minier pour l’exploitation effective et rapide. Le projet de relance intègre des infrastructures. D’une part, il est prévu la construction de la ligne de chemin de fer à écartement standard par le Sud et la mise en œuvre du Port minéralier. D’autre part, il y a les infrastructures intégrées à l’exploitation minière sans pipe comme la ligne de chemin de fer à écartement standard par le Sud et le port minéralier. La dernière option est relative à la construction des infrastructures intégrées à l’exploitation minière avec pipe avec la construction du pipeline reliant Falémé au port minéralier de Bargny ou Mboro et le segment ferroviaire reliant Kédougou à la ligne réhabilitée Tambacounda-Dakar».

HUB REGIONAL MULTISERVICES ET TOURISME

L’érection de zones dédiées aux services d’exports prêtes à l’emploi

«Par ce projet, le gouvernement ambitionne de créer un moteur robuste de croissance, d’exports et d’emplois. Il est pensé la création de deux zones dédiées aux services d’exports, prêtes à l’emploi, intégrées, connectées et disposant d’un cadre régulatoire spécifique afin d’attirer au Sénégal des services d’exports internationaux et de faire émerger des acteurs locaux de l’offshoring. L’objectif principal est de faire du Sénégal le 3e centre d’offshoring en Afrique francophone (et générant plus de 30.000 emplois directs et indirects). A ce titre, le gouvernement compte s’appuyer sur des leviers importants comme le ciblage des activités, l’aménagement physique des zones, la formation d’un pool de ressources, la mise en place d’un cadre régulatoire spécifique et la promotion internationale».

«Business Park», le centre des sièges sociaux de la région et base de vie

«Le Sénégal ambitionne d’être le premier lieu d’installation des sièges sociaux de la région. Le gouvernement veut faire du pays la base de vie de référence au sein de la sous-région. Le projet consiste à construire un «Business Park» mixte à destination des sièges sociaux régionaux (entreprises multinationales, organisations internationales) et de leurs services connexes, ainsi que des cadres de la région. A cette infrastructure viendront s’ajouter des espaces dédiés de bureaux aménagés, prêts à l’emploi et incluant les services en amont et en aval comme les banques, les restaurants, les hôtels, le guichet unique administratif… Le bloc sera complété par la construction de logements de standing, services sociaux et activités récréatives. Ce qui va favoriser la création d’un moteur d’attractivité internationale et d’emplois pour l’économie sénégalaise. Le but final est d’aménager et d’ouvrir le Business Park d’ici 2017, d’accueillir 50 sièges sociaux régionaux et 2.000 et 3.000 foyers à hauts revenus».

«Dakar Medical City»

«Le Sénégal veut rayonner au niveau régional dans le domaine de la médecine. L’aménagement de Dakar Medical City (Dmc) a pour vocation de proposer une offre de soins de qualité internationale aux patients de la région. Une offre de soins primaires par les Cabinets, secondaires par les cliniques et tertiaires par l’érection de centre de type Centre hospitalier universitaire (Chu) pour les spécialités complexes ciblées sur les besoins spécifiques de la région. Le Dmc devra aussi rayonner à travers notamment des partenariats avec des acteurs internationaux (Fondations internationales, cliniques privées de renom) et des conventions de services privées et publiques avec les pays voisins. A terme, ce projet devra faire de Dakar le centre de soins de référence de la région avec l’objectif d’accueillir 10 000 patients internationaux annuels supplémentaires».

«Dakar Campus Régional de Référence»

«Les enjeux sont énormes et sont liés au rayonnement régional du Sénégal et pour devenir le hub de service. L’option du gouvernement est de faire de Dakar le centre d’enseignement supérieur de référence de la région sur les secteurs clés de l’émergence économique. «Dakar Campus Régional de Référence» va proposer une offre d’enseignement supérieur de référence avec des études de haut niveau (bac +5 voire bac +2/3 pour le tourisme et les mines) et de renommée régionale, à travers la mise en place de partenariats avec des grandes institutions universitaires internationales comme l’Ecole Hôtelière de Lausanne, Centrale, McGill et des acteurs de référence du secteur tels que Accor. Le projet polarise aussi un campus intégré rassemblant dans une même zone les écoles de renommée régionale et les services nécessaires aux étudiants. Il est prévu la mise en place d’un cadre favorable à l’attraction des partenaires ciblés et une promotion de l’offre à l’international».

TURN AROUND STRATEGIQUE DU SECTEUR DE l’ENERGIE

Plan de relance intégrée de l’électricité

«Le Plan de relance s’articule autour de la mise en service dès 2018 de centrales électriques nouvelles, la sécurisation des axes critiques du réseau d’ici 2017 et la restructuration financière de la Senelec d’ici 2017. Ce projet intègre un Mix énergétique accru et équilibré, la gestion et la maîtrise de la demande ainsi que la mise à niveau du réseau de transport et de la distribution. Les capacités de production seront accrues, le renforcement et la sécurisation des lignes à problème sont pris en compte de même que l’extension du réseau. Un turn around de la Senelec est intégré dans le plan avec l’objectif de rétablir la santé financière et de la capacité d’investissement de l’entreprise. Outre l’électricité, le gaz occupe une part importante dans le plan avec la recherche de combustible gazier à bas coût pour les futures capacités électriques du pays. A terme, le gouvernement veut fournir une électricité en quantité suffisante (>1500 MW de capacité disponible installée), fiable et à bas coût (60 à 80 FCFA/kWh)».

HUB LOGISTIQUE ET INDUSTRIEL REGIONAL

Plateformes industrielles intégrées

«L’accélération du développement industriel autour de 2 à 3 plateformes industrielles intégrées est le principal but de la relance industrielle déclinée à travers les plateformes industrielles intégrées. Les ambitions stratégiques de ce projet sont, d’une part, le développement accéléré de l’industrie locale par la dynamisation des filières existantes : agro-alimentaire, textile, matériaux de construction. D’autre part, il est prévu la construction d’infrastructures et services performants avec l’affectation d’une zone dédiée, les services immobiliers… Par ailleurs, des incitations fiscales et financières sont prévues dans le plan pour attirer les investisseurs, telles que la fiscalité privilégiée pour les entreprises, l’ide financière directe et l’administration simplifiée».


NDIAGA NDIAYE

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