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Des services adéquats d’eau potable et d’assainissement : "un sacerdoce majeur" (ministre)
Publié le samedi 1 fevrier 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Pape
© Autre presse par DR
Pape Diouf, ministre de l`Hydraulique et de l`Assainissement


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Saly-Portudal (Mbour – La mise en place de services adéquats d’eau potable et d’assainissement à la disposition des populations sénégalaises, ainsi que la promotion d’’’une gestion intégrée et durable’’ des ressources en eau constituent "un sacerdoce majeur", a affirmé vendredi le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Pape Diouf.

S’exprimant à Saly-Portudal (Mbour, ouest) où il présidait l’ouverture officielle de l’atelier d’évaluation des performances et de planification de son département ministériel, il a souligné ‘’l’importance capitale’’ que le gouvernement accorde à ces questions.

Selon lui, cet atelier permet d’évaluer les performances de son ministère au 31 décembre 2013, aussi bien en termes de réalisations physiques et financières que d’études stratégiques et de conduites des réformes institutionnelles.

Pour lui, l’évaluation de l’action publique, à travers les politiques, les programmes et les projets mis en œuvre par les services de l’administration devient un passage obligatoire.

Selon lui, ‘’les macro-indicateurs du secteur affichent certes de bonnes tendances pour l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) en eau potable dans le cadre du programme eau potable et assainissement du millénaire (PEPAM)’’.

Malgré cela, ‘’des efforts doivent être consentis pour juguler des contraintes liées à la qualité de l’eau, les disparités dans la distribution de l’accès ou l’adduction en eau de grosses localités de plus de 1000 habitants’’.

D’après lui, la réforme de l’hydraulique en milieu rural connaît ‘’une accélération très encourageante’’ avec le lancement des délégations de services publics et le vote par l’Assemblée nationale de la loi portant création de l’Office des forages ruraux (OFOR).

En milieu urbain, après des négociations ‘’très enrichissantes’’, l’avenant au contrat d’affermage entre l’Etat, la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) et la Sénégalaise des eaux (SDE) a été signé, offrant ainsi de bonnes perspectives pour bénéficier de l’efficacité opérationnelle de la SDE, au moins jusqu’en 2018.

‘’Pour l’assainissement, dit-il, il faut bien se féliciter de la révision de la stratégie d’assainissement en milieu rural, qui permettra de mieux ajuster nos stratégies d’investissement et de communication afin d’améliorer le niveau d’accès, pour le moment en retard avec les prévisions de la feuille de route des OMD.''

''L’office national d’assainissement du Sénégal (ONAS), malgré les difficultés d’ordre financier devenues structurelles, a démarré une détermination encourageante qui aura permis de conduire, de manière efficace, entre autres, les travaux inscrits dans le programme de lutte contre les inondations en appui au ministère de la Restructuration et de l’Aménagement des zones d’inondations’’, a-t-il relevé.

M. Diouf a fait remarquer que le rôle de la Cellule nationale pour l’OMVS et l’OMVG dans le sens du suivi des programmes et des projets d’envergure régionale est sans conteste efficace.

‘’Notre département met actuellement en œuvre un portefeuille de 36 opérations pour un volume financier d’environ 523 milliards de francs CFA dont 248 milliards de francs CFA hors projet de l’OMVS. Ceci est important, mais est encore plus importante l’atteinte des objectifs visés à travers leur conception et leur mise en œuvre’’, a-t-il souligné.

Pour ce qui concerne l’exécution du budget 2013 de son ministère, sur une autorisation globale de 19.914.669.363 francs CFA, qui intègre la Loi des finances rectificative (LFI) et les modulations au titre de la LFR et du report de crédits, le niveau d’engagement moyen au 18 décembre 2013 est de 92%.

‘’L’atteinte des objectifs majeurs assignés à notre secteur reste donc liée aux efforts que nous ferons tous ensemble pour une meilleure planification de notre action, une célérité dans le processus d’acquisition, d’exécution et de suivi des dépenses’’, a-t-il conclu.

ADE/ASG

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