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Le Soleil N° 13105 du 31/1/2014

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Conseil interministériel sur la gestion des déchets solides : L’Etat annonce la fermeture de Mbeubeuss et l’ouverture du Cet de Sindia
Publié le vendredi 31 janvier 2014   |  Le Soleil


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© Autre presse par DR
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Le Premier ministre, Aminata Touré, a présidé, hier, une réunion technique ministérielle sur les problèmes liés à la fermeture de la décharge de Mbeubeuss et à l’ouverture du Centre d’enfouissement technique de Sindia. Cette décision, un engagement du Sénégal, sera menée de manière consensuelle.

L’Etat a décidé, hier, lors d’un conseil interministériel, de fermer la décharge de Mbeubeuss et d’ouvrir le Centre d’enfouissement technique (Cet) de Sindia, dans le département de Mbour. Une date n’a pas été retenue pour le moment afin de permettre au gouvernement de trouver une solution consensuelle avec les populations concernées.
Le Premier ministre a souligné que la fermeture de la décharge de Mbeubeuss et l’ouverture du Cet de Sindia sont des engagements de l’Etat du Sénégal dans le cadre des accords de crédits signés avec la Banque mondiale, la Bad et l’Agence française de développement (Afd) qui participent au financement de l’autoroute à péage Dakar-Diamniadio.
Selon Aminata Touré, l’exploitation du Cet fait l’objet d’une convention de concession en partenariat public-privé signé entre le ministère de l’Economie et des Finances, l’Entente Cadak-Car et le groupement Gicos-Tirreno Ambiente. Elle a expliqué que la fermeture de la décharge de Mbeubeuss se heurte à des problèmes liés à la non délivrance par la Banque mondiale de l’ « avis de non objection » sur le choix de l’entrepreneur qui était le seul à soumissionner et retenu. Concernant le Cet de Sindia, la situation, selon le chef du gouvernement, a connu des difficultés du fait que les populations, par le passé, se sont violemment opposées à la réalisation du projet. Elle a rappelé les actions entreprises avec le gouverneur de la région de Thiès et le plan de communication qui n’ont pas pu dénouer la situation.
Mme Touré a précisé aussi que la poursuite des décaissements des ressources de nos partenaires techniques et financiers affectées au projet de l’autoroute à péage est à ce prix si l’Etat ne veut pas courir le risque de payer des pénalités financières de 5 milliards de FCfa en cas de procédure contentieuse avec le groupement Gicos-Tirreno Ambiente.
Moussa Tine, directeur de l’entente Cadak-Car (Communauté des agglomérations dakaroises Communauté des agglomérations rufisquoises), a estimé que la fermeture de la décharge de Mbeubeuss est une nécessité. De même, il a relevé que le Cet de Sindia n’est pas une décharge sauvage comme le pensent les populations riveraines. Ce centre, a soutenu M. Tine, répond aux normes requises avec des aménagements et une maîtrise de tous les risques. « Pour fermer Mbeubeuss et ouvrir le Cet, il faudra adopter une démarche inclusive et participative. L’essentiel est d’amener les populations à accepter le Cet, car ce n’est pas une décharge sauvage », a-t-il noté.

Une solution consensuelle sera privilégiée
Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Mor Ngom, a affirmé que l’Etat accordera une place centrale à la concertation dans la mise en œuvre de ces mesures. « Nous avons discuté d’une question très sensible et importante. C’est la fermeture de la décharge de Mbeubeuss et l’ouverture du Cet de Sindia », a déclaré, à la fin de la rencontre, Mor Ngom, ministre de l’Environnement et du Développement durable.
Selon lui, il y a eu des échéances par rapport à ce projet de fermeture de la décharge de Mbeubeuss et à l’ouverture du Cet de Sindia. « Par rapport à la démarche, nous privilégions l’approche inclusive. C’est-à-dire une discussion avec les populations concernées. Nous allons échanger autour d’une table », a dit M. Ngom. L’objectif, a-t-il indiqué, est de faire en sorte que ce qui a été arrêté de manière consensuelle puisse être exécuté sur le terrain. « Le problème, c’est une question d’approche et de démarche. Nous allons discuter avec les populations pour trouver une solution consensuelle. Nous sommes sûrs et certains d’y arriver », a assuré le ministre. Car, a-t-il ajouté, nous devons avoir un autre type de comportement par rapport aux déchets. Lequel est lié, selon lui, au management des déchets à transformer par la fertilisation ou en biomasse pour une production énergétique. S’agissant des restes des déchets solides, il a fait savoir qu’un moyen sera trouvé avec des partenaires.

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