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Le Soleil N° 13105 du 31/1/2014

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Le ministre délégué en charge du budget sur la réunion du groupe consultatif : « Nous sommes presque sûrs que les 1.853 milliards de FCfa seront obtenus »
Publié le vendredi 31 janvier 2014   |  Le Soleil


Séance
© aDakar.com par DF
Séance de travail entre le ministre du budget et la société civile sur le Plan Sénégal Emergent
Une rencontre entre le ministre délégué en charge du Budget, Makhatar Cissé, et la société civile, s`est tenue ce jeudi. Il s`agissait pour Amagou Makhtar Cissé d`expliquer aux acteurs de la Société civile les fondamentaux du "Plan Sénégal Emergent". Des acteurs de la société civile ont réclamé ``une participation effective et efficiente`` dans la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE) à propos duquel l’Etat rencontre le Groupe consultatif les 24 et 25 février prochain à Paris, afin de mobiliser auprès des bailleurs une partie de son financement.


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Le ministre délégué en charge du Budget, Mouhamadou Makhtar Cissé, a déclaré, hier, que le Sénégal est « presque sûr » d’obtenir les 1.853 milliards de FCfa, constituant le financement complémentaire au Plan Sénégal émergent, lors de la réunion avec le Groupe consultatif de Paris prévue les 24 et 25 février prochains.

A moins d’un mois du rendez-vous de l’Etat du Sénégal avec le Groupe consultatif de Paris, les 24 et 25 février prochains, la confiance est de mise du côté du gouvernement. Le ministre délégué chargé du Budget, Mouhamadou Makhtar Cissé, a tenu, hier, un langage optimiste, lors de sa rencontre avec les organisations de la société civile. « Nous sommes presque sûrs que nous allons obtenir les 1.853 milliards de FCfa auprès des partenaires techniques et financiers », a-t-il déclaré.
Ce montant constitue le financement complémentaire nécessaire à la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (Pse) dont le coût total est estimé à 10.287,6 milliards de FCfa. Selon le ministre délégué, il y a juste quelques réglages à faire, car « rien n’est jamais définitif ». Mouhamadou Makhtar Cissé n’a pas voulu trop s’épancher sur l’information selon laquelle la Chine serait déjà prête à financer l’essentiel des projets qui seront déposés sur la table les 24 et 25 février prochains. « Je ne peux pas confirmer cette information. On laisse le soin aux partenaires de révéler eux-mêmes les montants à l’occasion de la table-ronde. Mais, il faut dire que nous avons bon espoir que nos partenaires techniques et financiers répondront favorablement », a-t-il dit. Le gouvernement a élaboré le Pse pour permettre à notre pays d’atteindre l’émergence économique.

Les acteurs de la société civile insistent sur le suivi du Pse

Le ministre délégué en charge du Budget a présenté, hier, les grandes lignes du Plan Sénégal émergent (Pse) aux membres des organisations de la société civile. Tout en insistant sur la nécessité de mettre en place un mécanisme de pilotage et de suivi, ils ont manifesté leur volonté d’accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de cet ambitieux programme de développement

Les grands axes du Plan Sénégal émergent ont été présentés, hier, aux acteurs de la société civile par Mouhamadou Makhtar Cissé. Par la voix du président de la Commission des organisations de la société civile, Amacodou Diouf, ils ont salué cette initiative qui, selon eux, est une première. « Il faut s’en féliciter et bien le capitaliser, car il s’agit pour nous de mieux organiser notre participation aux débats économiques de notre pays. C’est la période et le moment ultime que nous devons tous utiliser afin de pouvoir davantage marquer notre participation positive au développement de notre pays, parce que qui ne réfléchit pas ne développera pas », a martelé M. Diouf. Il a rappelé que les organisations de la société civile, dans leur diversité, ont eu à réfléchir sur les différentes composantes de ce que fut la Stratégie nationale de développement économique et sociale (Sndes). « Il s’agit pour nous de montrer que nous avons une société civile qui est en mesure de réfléchir profondément sur le destin économique de notre pays, que nous pouvons participer à l’élaboration de ce plan, le suivre, mais aussi développer un réflexe citoyen qui consistera à évaluer sa mise en œuvre », a-t-il ajouté.
Pour les acteurs de la société civile, le pilotage du Plan Sénégal émergent devrait être basé sur une participation des différents acteurs mais aussi sur une périodicité qui permettra de pouvoir l’évaluer et d’y apporter des éléments dans l’évolution des politiques économiques et sociales. Pour ce faire, Amacodou Diouf et ses camarades invitent le gouvernement à mettre en place un mécanisme de pilotage et de suivi décentralisé comprenant tous les acteurs. En outre, ils souhaitent qu’à travers le Pse, le gouvernement travaille à ce que la croissance dont le Sénégal à tant besoin soit distributive et au bénéfice du peuple.
Concernant le Groupe consultatif de Paris, où le Sénégal compte aller chercher 1.853 milliards auprès des partenaires techniques et financiers les 24 et 25 février prochains, M. Diouf a assuré que les organisations de la société civile participeront très activement à cette rencontre. Toutefois, il a appelé le gouvernement à tenir, lors de cette table-ronde, un discours qui pourra permettre au Sénégal de mobiliser plus que ce qui était prévu. « Si nous conjuguons nos efforts, nous pouvons y parvenir », a-t-il avancé.

Mouhamadou Makhtar Cisse, ministre du budget : « L’engagement du président Macky Sall exprime une volonté de faire le suivi »
Mouhamadou Makhtar Cissé a déclaré que les acteurs de la société civile ont raison d’insister sur le suivi, parce que tous les programmes que le Sénégal a connus jusque-là ont souvent péché dans la mise en œuvre. Raison pour laquelle un accent particulier a été mis cette-fois ci mis sur le suivi, a-t-il renchéri. « Si nous n’avons pas pu avoir les résultats escomptés et atteindre les taux de croissance qui auraient permis à notre jeunesse de trouver du travail, c’est parce que nous avions eu des problèmes de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation. Et l’engagement personnel du président de la République de porter ce projet est un signal fort de cette volonté de faire le suivi », a dit Mouhamadou Makhtar Cissé. Le Sénégal se dirige vers son septième Groupe consultatif, mais ce qui a changé, c’est l’approche, a-t-il souligné. « Nous n’avons jamais eu un document avec une ambition aussi forte et portée par une vision aussi longue. Nous avons révisé notre approche du développement en visant d’autres secteurs porteurs de croissance par une plus grande mobilisation du secteur privé », a soutenu le ministre délégué.

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