Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Walf Fadjri L’Aurore N° 6494 du 8/11/2013

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Le porte parole du REWMI egratigne le gouvernement : «La cadence est toujours faible»
Publié le lundi 11 novembre 2013   |  Walf Fadjri L’Aurore




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le complexe culturel Léopold Sédar Senghor de Pikine a servi de cadre, samedi dernier, aux responsables de Rewmi pour tirer encore sur le régime en place.

Le porte-parole de ce parti, Abdourahmane Diouf et ses camarades estiment que le pays attend toujours des changements. Ils constatent que le Premier ministre, Aminata Touré, peine toujours à imprimer sa marque.
La gestion du pays par le régime de Macky Sall, selon les responsables du Rewmi, n’est pas du tout reluisante. Samedi dernier, au cours d’un forum sur le libéralisme organisé par les jeunes de ce parti à Pikine, les camarades de Idrissa Seck ont estimé que Aminata Touré peine toujours à mettre le pied sur l’accélérateur pour propulser le pays vers le «Yokkuté». «Lors de sa nomination comme Premier ministre, Aminata Touré avait dit qu’elle allait accélérer la cadence. Mais cette cadence-là, elle est toujours faible. Le Premier ministre ne fait que gérer les urgences : l’eau, l’électricité et les inondations. Nous pensons qu’un pays ne doit pas se gérer par des urgences», affirme-t-il. Et d’ajouter : «Ceux qui sont au pouvoir n’ont pas compris les préoccupations des Sénégalais. Ils sont en train de tromper la faim des Sénégalais».
Sur un autre registre, les «rewmistes» ne sont pas en phase avec ceux qui soutiennent le report des prochaines élections locales. En effet, ils émettent des réserves sur la mise en œuvre de l’acte III de la décentralisation. «Nous sommes pour le respect strict du calendrier républicain. L’acte III de la décentralisation ne peut pas être un prétexte pour repousser les élections. «Sur ce cas, nous pensons que toute réforme doit être bâtie sur des discussions avec les principaux concernés. De ce point de vue aussi, la cadence n’est pas bonne», fulmine Abdourahmane Diouf. Qui soutient qu’au niveau de Rewmi, «on ne peut pas prendre part à des discussions pareilles dans la mesure où les dés sont jetés». Il conclut que Rewmi est toujours prêt pour ces joutes locales afin de bouter Macky Sall hors du pouvoir en 2017.


Des limites dans la gestion de l’emploi des jeunes
Le coordonnateur national du Rewmi, Thierno Bocoum qui s’est prononcé sur la politique de l’emploi des jeunes, souligne que le gouvernement a des limites dans ce domaine. «Le président Macky Sall avait promis 100 mille emplois par an. Aujourd’hui, tout le monde a constaté que cette promesse n’a pas été respectée. Nous savons qu’il ne peut pas trouver ces 100 mille emplois par an. Le gouvernement de Macky Sall n’a pas de stratégies pour trouver ces emplois. Sa seule trouvaille pour ce secteur, c’est de créer des agences de sécurité qui ne peuvent même pas prendre 10 mille personnes», fustige-t-il. D’après Thierno Bocoum, le gouvernement est en panne d’idées dans ce secteur. «Ce qui nous a un peu étonné, c’est que, après la Déclaration de politique générale du Premier ministre, le président de la République demande à son gouvernement d’avoir un plan d’actions pour accélérer le processus d’emploi des jeunes. Tout ça montre que le gouvernement n’a pas une politique claire. Et les jeunes attendent toujours, malgré ses deux ans au pouvoir», tonne-t-il.


Th. SEMEDO

 Commentaires