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Sud Quotidien N° 6227 du 30/1/2014

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Restructuration de l’économie nationale: Le Pse, un plan d’émergence
Publié le jeudi 30 janvier 2014   |  Sud Quotidien


Mouhamadou
© Autre presse par DR
Mouhamadou Makhtar Cissé, ministre délégué chargé du Budget


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Le ministère de l’économie et des finances a tenu une séance d’information et de partage sur le Plan Sénégal Emergent (Pse), qui sera présenté aux bailleurs les 24 et 25 février prochains à Paris. Cette rencontre qui a démarré hier, avec les membres du Conseil Economique Social et Environnemental, suivi des élus locaux prend fin, aujourd’hui, avec la société civile.

Les agents du ministère de l’économie et des finances ont servi un véritable cours magistral aux membres du Conseil Economique Social et Environnemental (Cese). Ceci, dans le cadre, d’une série de rencontres, d’information et de partage du Plan Sénégal Emergent (Pse) sur la préparation du Groupe Consultatif de Paris prévu les 24 et 25 février prochains.
La réunion d’information et de partage qui démarré hier, avec les membres du Cese, suivi des élus locaux, prend fin, aujourd’hui, avec la société civile.

Par cette approche, le ministère de tutelle entend recueillir de part et d’autre, les avis et recommandations issues des réflexions citoyennes pertinentes aux fins de renforcer le Plan Sénégal Emergeant (Pse), qui intègre tous les précédents documents de politique économique jusqu’ici élaborés.

Ce plan, articulé autour de trois axes stratégiques à savoir la restructuration de l’appareil de production économique, l’amélioration de la qualité des ressources humaines et la bonne gouvernance, à l’horizon 2035, devra faire l’objet d’évaluation décennale et quinquennale.

Pour mettre en œuvre le Pse évalué à 10.287,6 milliards de francs CFA, le Sénégal a besoin d’un financement additionnel de 2.964 milliards de FCFA, dont 1.853 milliards auprès des partenaires techniques et financiers et 1.111 milliards du secteur privé.

Lors de cette séance d’explication, les agents du département des finances ont indiqué que «depuis nôtre indépendance jusqu’à nos jours, toutes les politiques économiques élaborées ont été moins performantes et celui-ci (Pse) mérite d’être soutenu par tous les sénégalais puisqu’il intègre tous les autres plans pré-élaborés. Mais, cette fois-ci, dans une large vision cohérente et prospective».

Dans sa note introductive Mouhamadou Mactar Cissé, ministre délégué, chargé du Budget a d’emblée précisé que: «le Sénégal rencontre le Groupe Consultatif dans l’objectif de mobiliser auprès des bailleurs, une partie des financements nécessaires, à la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE)».

Selon lui, «le PSE est un ensemble de projets programmes de développement visant l’émergence économique en 2035, au plus tard».

Et de soutenir, «le monde est dans une compétition. Si nous avons des failles dans notre équipe, nous ne gagnerons pas».
Avant de conclure : «le PSE est un plan de développement qui dépasse les échéances électorales».

Dans son exposé, Mayacine Camara, chef de l’unité de coordination et de suivi des politiques économiques (Ucspe) a expliqué que «des pays comme le Ghana, le Nigeria, la Côte d’Ivoire et le Maroc risquent de tirer les investissements d’envergure» attendus des mêmes bailleurs sollicités par le Sénégal.

D’où l’implication personnelle du chef de l’Etat, Macky Sall dans le suivi et le pilotage du Groupe de Consultatif. Et de souligner «c’est la première fois que nous avons un engagement à ce niveau. L’autorité suprême s’est engagée. Ce n’était pas comme ça pour les plans précédents, dont la conduite était assurée par le ministère de l’Economie et des Finances seulement».
Mamadou Moustapha Bâ, directeur de la coopération économique et financière, au ministère de l’Economie et des Finances déclare: «ce sont au total cent deux (102) projets qui seront mis en œuvre dans le cadre du PSE, dont 27 d’entre eux considérés comme étant prioritaires à savoir l’agriculture, l’assainissement, le tourisme, la pêche et l’environnement ».
Pour Bamba Diop de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE), «pour atteindre l’émergence économique, le Sénégal, confronté à un infléchissement de la croissance depuis 2006, doit réaliser un taux de croissance de 7% au moins, pendant 19 ans».

Prenant la parole, Woula Ndiaye, troisième vice-président du CESE déclare: «Nous sommes vraiment satisfaits, parce que nous avons la certitude que depuis quelque temps, les techniciens des Finances ont travaillé pour avoir un document de politique économique à l’horizon 2035».

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