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Commercialisation du riz local: Un protocole d’accord signé entre le gouvernement et les acteurs
Publié le lundi 23 mars 2015  |  Sud Quotidien
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© aDakar.com par DF
Le président Sall inspecte les périmètres de la vallée de l`Anambé
Anambé (Vélingara), le 22 Février 2015 -Le président Macky Sall a sillonné dimanche pendant plus de deux heures la vallée de l`Anambé, dans le département de Vélingara (sud), où il a inspecté les travaux de réhabilitation des périmètres aménagés par la Société de développement agricole et industriel (SODAGRI).




Un protocole d’accord a été signé hier, vendredi 20 mars, par le gouvernement et les acteurs (producteurs riziers, importateurs, banquiers, Saed) pour faciliter la commercialisation du riz local sur le marché sénégalais, en présence du ministre du commerce, du secteur informel, de la consommation, la promotion des produits locaux et des Pme Alioune Sarr.

Dans le cadre de l’atteinte de l’autosuffisance en riz à l’horizon 2017 au Sénégal, le gouvernement et les acteurs évoluant dans le secteur du riz se sont engagés dans une vaste campagne de commercialisation du riz local. Dans cette dynamique, un protocole d’accord sur la commercialisation du riz local a été signé hier, vendredi 20 mars par le ministre du commerce, du secteur informel, de la consommation, de la promotion des produits locaux et des Pme Alioune Sarr et les producteurs riziers.

« Le Sénégal ambitionne de réaliser l’autosuffisance en riz à l’horizon 2017. Cet objectif requiert la production de 1,6 millions de tonnes de riz paddy. Pour réussir ce pari, la question de la commercialisation devra être nécessairement réglée en amont, car les exigences du marché d’aujourd’hui prouvent qu’il faut bien vendre avant de produire », soutient-il.

Par ailleurs, il annonce que pour l’année 2015 l’importation du riz sera limitée à 500 mille tonnes et sera affecté aux importateurs leurs parts de marché avant de faire part que chaque année, l’Etat va mettre en place un mécanisme de régulation qui tiendra compte de la production nationale pour permettre justement à ce que les 200 milliards de francs consacrés à l’importation du riz soient investis dans l’économie nationale. Alioune Sarr a en effet rappelé que le 30 janvier à Saint Louis, le gouvernement avait signé un premier protocole d’accord pour l’écoulement de stock en souffrance dans les rizeries initialement évalués à 8400 tonnes.

« Ces acteurs avaient pris l’engagement d’acheter la totalité de ce riz. Quelques jours après ils ont sorti des chèques pour une valeur de plus de 485 millions de francs pour déstocker plus de 2210 tonnes. Grace à la Bnde l’ensemble du riz qui était en souffrance dans la vallée a été acheté », se réjouit-il.

Concernant les prix, le ministre du commerce rassure que les importateurs et acheteurs sénégalais se sont accordés avec les producteurs sur un prix pour le riz brisé et pour le riz entier.

Pour conclure, il invite les différents acteurs à respecter leurs engagements soulignant que l’Etat va les accompagner dans ce processus.
Babacar Fall, président de l’association des riziers du Sénégal, espère quant à lui, que la signature de cette convention va régler définitivement le problème de la commercialisation du riz sénégalais.

« Tous les mécanismes qui étaient annoncés pour atteindre l’autosuffisance en riz sont en train d’être mis en œuvre. Cette signature va nous permettre d’écouler sur le marché tout le riz sénégalais. Donc, la balle est dans notre camp, nous acteurs du riz », lance-t-il.

Et d’ajouter ; « Il faudrait que les producteurs s’engagent davantage à relever le défi de la production pour qu’on ait suffisamment de paddy à mettre à la disposition de nos des importateurs et commerçants ».
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