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Les enseignants malades de leur prise en charge sanitaire
Publié le lundi 23 mars 2015  |  Le Quotidien
Ucad:
© aDakar.com par MBN
Ucad: Le SAES et les étudiants ont participé à une procession silencieuse à la mémoire de Bassirou Faye
Dakar, le 21 Août 2014- Une semaine après la mort de l`étudiant Bassirou Faye à l`université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Syndicat Autonome de l`Enseignement Supérieur (SAES) a organisé une procession silencieuse à la mémoire du défunt étudiant. Ce Rassemblement a été l`occasion pour étudiants professeurs et syndicalistes de plaider pour une Université sans violence.




En guerre depuis plusieurs mois, le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes) et le ministre de l’Enseignement supérieur arrivent pourtant à trouver des instants de négociation. Car, des avancées ont été notées dans la satisfaction des points de revendication contenus dans le Protocole d’accords que le gouvernement a signé avec le Saes en 2011.

Mais, il reste à satisfaire certains points comme le relèvement des indemnités de logement des enseignants, les lenteurs constatées dans les projets de construction surtout dans les Universités de Thiès et Assane Seck de Ziguinchor, l’absence d’un cadre approprié pour promouvoir la mobilité inter et intra-universitaires des enseignants, la faiblesse des pensions de retraite. Il y a également le déséquilibre persistant des budgets des universités et la réforme des titres académiques. Si des efforts ont été malgré tout notés sur les autres points, tel n’est pas le cas de la prise en charge sanitaire. Sur ce point, un document sur l’état des lieux des négociations entre le gouvernement et le Saes, montre qu’aucun résultat n’a été atteint. Suffisant pour que le Saes déplore l’absence de prise en charge du personnel de l’enseignement supérieur dans les infrastructures hospitalières. Pour répondre à cette interpellation, le gouvernement qui dit être «dans l’attente de la mise en place d’un système performant, s’engage à trouver des solutions urgentes avec les appuis du ministre de la Fonction publique (évacuations sanitaires) et du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan (inscription budgétaire obligatoire)».

Recrutement de 210 enseignants
En ce qui concerne les points de revendication portant sur les conditions de travail et sociales notamment l’achèvement de toutes les constructions en cours, on note dans le document que «la construction des cités de Ziguinchor et Bambey a démarré et que le marché pour Thiès a été attribué». Pour ce qui est de la mise en place de la police universitaire, un comité de pilotage a été installé, un projet de décret élaboré et soumis à l’appréciation des différents acteurs (universités et syndicat). Quid du programme de recrutement pour atteindre 70% d’enseignants permanents au sein des universités. On renseigne que «le gouvernement a autorisé le recrutement de 210 enseignants». Par ailleurs, le Saes suggère que «le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche incite les recteurs à faire des efforts internes de recrutement». Pour la réforme des titres universitaires, qui a fait l’objet de rejet par le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames), le Saes propose «une réforme à l’interne sur la base du projet de loi consensuelle». «Après appréciation de l’incidence financière, le gouvernement s’engage à mettre en œuvre la réforme des titres : Adoption du projet de loi par le Conseil des ministres au plus tard en début juin 2015 et transmission à l’Assemblée nationale et la date d’application est prévue le 1er janvier 2016», a-t-on informé.
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