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L’appui de la BID est capital dans les nouveaux modèles de développement (PM)
Publié le mardi 28 janvier 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


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© aDakar.com par DF
Le premier ministre a présidé un forum dans le cadre de la célébration des 40 années de la Banque Islamique de Développement
Le premier ministre Aminata Touré à présidé un Forum sur la Banque Islamique de Développement. Dix-sept pays africains ont été représentés. L’organisation de la réunion rentre dans le cadre des célébrations marquant le 40e anniversaire de la BID. Il est question, lors de ce forum, de dresser le bilan des activités menées par la banque (la BID) dans les pays membres et non-membres, d’identifier les difficultés rencontrées, et de participer à la planification d`une nouvelle stratégie décennale.


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Le Premier ministre, Aminata Touré, a souligné, mardi à Dakar, le rôle de la Banque islamique de développement (BID) dans l'élaboration de nouveaux modèles de développement en Afrique subsaharienne.

‘’L’appui de la BID est capital pour la conception de nouveaux modèles de développement qui pourront allier croissance économique et progrès social’’, a-t-elle dit en présidant la cérémonie d’ouverture du Forum régional de haut niveau de la BID, qui coïncide avec le 40ème anniversaire du groupe.

Selon Aminata Touré, la BID doit faire en sorte d'''accroitre la productivité globale de l’économie dans les pays membres, notamment les pays les plus pauvres, en s’appuyant sur l’investissement productif public et privé mais également sur la compétitivité, l’augmentation et la diversification des exportations, la promotion du commerce et l’accès au marché international’’.

A cet effet, ‘’la stratégie mettra en exergue la promotion de l’emploi, le développement du secteur privé, le développement des secteurs d’appui à la production, le développement intégré de l’économie rurale, le déploiement industriel, et la production minière'’, a-t-elle indiqué.

‘’Le développement du secteur privé doit reposer sur l’amélioration de l’environnement des affaires mais également la facilitation de l’accès aux services financiers et non financiers’’, a plaidé le Premier ministre.

‘’A cela devront s’ajouter l’attraction des investissements directs étrangers, la mise en place d’infrastructures matérielles et sociales à travers des partenariats publics-privés ainsi que la consolidation du dispositif d’appui technique et de pilotage’’, a-t-elle ajouté.

'’Le développement des PME, a-t-elle poursuivi, y sera bien évidemment une pièce maîtresse. Ainsi, les politiques de l’emploi seront placées au premier plan des priorités. Les objectifs stratégiques visés concernant la création massive d’emplois et l’amélioration du suivi de la gestion du marché du travail sont des éléments importants’’.

Pour elle, ‘’une attention particulière sera portée dans la stratégie à la promotion de l’investissement productif et des secteurs d’appui tels que l’énergie, les transports, la communication et les télécommunications avec un focus sur le renforcement des initiatives et innovations dans les domaines de la connaissance, de la technologie et de la recherche scientifique’’.

‘’ Pour le bénéfice de ses pays membres, la BID devra favoriser une coopération plus forte, dynamique et fructueuse. A cet effet, il faudra renforcer la coopération avec les institutions régionales et sous-régionales comme la BAD, l’UEMOA’’, a-t-elle suggéré.

Aminata Touré estime que l’institution bancaire devra ‘’renforcer le rôle important de catalyseur qui lui est conféré par la mobilisation de ressources des pays du golf, des banques multilatérales de développement, d’agences du système des Nations unies (…)’’.

‘’Il nous faudra également mettre en place une stratégie qui permettra d’assurer une vulgarisation maximale de l’industrie que représente la finance islamique et accompagner les pays membres de l’Afrique subsaharienne dans la mise en place de cadres juridiques, fiscaux adaptés à la finance islamique’’, a-t-elle affirmé.

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