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La décision de supprimer les régions est une mesure "unilatérale’’ et "prématurée" (élus)
Publié le mardi 28 janvier 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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L'Association des régions du Sénégal (ARS) ne désespère pas de faire revenir le gouvernement sur sa décision de supprimer les régions, une mesure "prématurée" et ''unilatérale'' prise sans tenir compte de l'apport de ces collectifs locales dans le processus de développement.

"C'est une décision unilatérale de supprimer les régions. En aucune façon, il n'a été question de cette suppression dans le rapport du comité de pilotage. C'était une grande surprise qu'on a entendu cela", a souligné Alioune Niang, président de l'ARS, au cours d'une conférence de presse.

De l'avis du président de l'ARS, par ailleurs président du Conseil régional de Saint- Louis, il est possible de " créer des pôles sans supprimer les régions, car les pôles doivent être des entités économiques et non territoriaux". Selon lui, "les régions ont joué un rôle important pour hisser le Sénégal à un niveau international respectable".

Ainsi, "rien que pour la coopération décentralisée, toutes les régions du Sénégal ont eu à engranger 23 milliards de francs CFA et la seule région de Saint- louis a eu plus de six milliards de francs CFA". Mieux, a ajouté Aliou Niang, "toutes les retombées de cette coopération décentralisée vont aux populations sur le plan de l'hydraulique, de l'environnement et de la sécurité alimentaire".

Le président de l'ARS a par ailleurs déclaré que "le ministre des Collectivités locales ne doit pas dire que les régions sont budgétivores, car l'Etat ne donne que 6 milliards 500 millions francs CFA, ce qui est loin de ce que nous apportons dans le cadre de la coopération décentralisée".

Pour le vice-président de l'ARS, Babacar Gaye, cette rencontre avec la presse est le début d'un long processus visant à faire revenir le gouvernement sur cette décision, car il n'est "pas encore trop tard" pour mener des concertations. "Il faut prendre le temps de la réforme. Le fait régional ne saurait disparaître. L'approche territoriale est la meilleure façon d'aller vers le développement", a ajouté M. Gaye.

Venu soutenir les présidents de régions, le président de l'Association des maires du Sénégal (AMS), Abdoulaye Baldé, a estimé que "l'échelon régional a une particularité et son utilité dans la cohésion sociale". "C'est très prématuré de vouloir supprimer les régions", a dit M. Baldé, maire de Ziguinchor.

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