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Le Soleil N° 13102 du 28/1/2014

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Réduction des risques de catastrophes : Aminata Touré salue les bons résultats du Sénégal
Publié le mardi 28 janvier 2014   |  Le Soleil


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© Autre presse par DR
Mme le Premier ministre Aminata Touré


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Le Premier ministre apprécie positivement les résultats obtenus par le Sénégal en matière de réduction des risques de catastrophes. C’était hier, au cours d’une réunion de haut niveau axée sur cette problématique, en présence de la représentante spéciale du secrétaire général de l’Onu pour la réduction des risques de catastrophes, Margareta Wahlstöm.

Le Sénégal a engrangé des résultats appréciables dans la réduction des risques de catastrophes. L’appréciation est du chef du gouvernement qui présidait, hier, une réunion de haut niveau sur la réduction des risques de catastrophes, en présence de la représentante spéciale du secrétaire général de l’Onu chargée de ces questions, Margareta Wahlstöm. « Sous l’impulsion des politiques publiques, des engagements sous-régionaux et internationaux en matière de réduction des risques, les différents départements ministériels du gouvernement ont eu des résultants probants », a salué Aminata Touré. Mme Wahlstöm a aussi exprimé le même sentiment de satisfaction, se félicitant de la place réservée aux personnes vulnérables dans les stratégies. « Je suis très impressionnée par la vision et les perspectives de développement durable du Sénégal, y compris pour les populations les plus vulnérables se trouvant dans des zones rurales », a-t-elle dit. La représentante spéciale des risques et catastrophes de l’Onu s’est également réjouie de la prise de conscience, avec l’implication des collectivités locales, des partenaires techniques et financiers dans la recherche des options d’atténuation. « Le Sénégal est en train de développer le partenariat. Ce qui est très important. Le système des Nations unies est toujours là, avec des connaissances techniques qui datent de longtemps. Beaucoup de pays mobilisent la population, les jeunes, les parlementaires et les collectivités locales », a argumenté Margareta Wahlstöm.
Ces résultats appréciables ont été obtenus dans les domaines de la formation académique, la santé, l’élaboration de plans d’aménagement du territoire, d’urbanisme et d’intervention.

Un cadre d’actions
Le chef du gouvernement reconnaît également l’apport considérable des collectivités locales, des partenaires techniques et financiers et de la société civile. Leur apport, a dit Aminata Touré, sera aussi déterminant pour les défis qui se profilent à l’horizon. Le Sénégal, avec l’ouverture du Bureau régional Afrique à Dakar, peut saisir cette chance pour élaborer des stratégies plus efficaces de gestion de ces réalités. « L’ouverture du Bureau régional Afrique à Dakar est une opportunité pour qu’ensemble nous mettions en œuvre ce cadre d’actions, avec l’appui du président de la République qui, j’en suis sûre, portera très haut le plaidoyer pour la mise en œuvre des politiques de réduction des risques en Afrique », a soutenu Mme Touré. La coopération avec cette organisation onusienne et les perspectives d’élaboration des plans d’actions interviennent dans un contexte où le Sénégal, à l’image d’autres pays, vit une occurrence des phénomènes climatiques caractérisés par leur spontanéité, leur imprévisibilité et leurs conséquences sanitaire, économique, sociale et écologique. Le Sénégal a déjà payé un lourd tribut. « Lors des 10 dernières années, les inondations ont entraîné des pertes en vies humaines et matérielles », a rappelé le Premier ministre. Raison pour laquelle, a ajouté Aminata Touré, le chef de l’Etat, soucieux du bien-être des populations, a engagé un important programme décennal de gestion des inondations d’un montant de 767 milliards de FCfa.
En réalité, la réduction des conséquences de ces phénomènes exige à la fois une expertise, des financements et surtout une réactualisation des plans. « Le premier pas vers la réduction des risques, c’est de revoir le plan qui existe et celui financier. Voir aussi si l’on a pris en charge la question de gestion des risques. Après cette analyse, il faudra un nouveau plan avant de chercher des financements », a avancé la représentante spéciale du secrétaire général de l’Onu pour la réduction des risques de catastrophes.

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