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Sud Quotidien N° 6217 du 27/1/2014

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Cheikhou Oumar Anne, responsable APR à Ndioum: «L’alternance générationnelle est en marche»
Publié le lundi 27 janvier 2014   |  Sud Quotidien




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Docteur Ingénieur en Génie des Procédés, Directeur général de l'Agence d'Aménagement et de Promotion des Sites industriels (APROSI) en remplacement de Fara Ndiaye Tall depuis le 16 mai 2013, Cheikh Oumar Anne, a décrété la mort politique certains leaders de partis. Invité hier, dimanche 26 janvier 2014, de l'émission «Janobi» sur Sud FM, le responsable de l'APR de Ndioum a déclaré que «l'alternance générationnelle est en marche» avec l'avènement de Macky Sall au pouvoir.

Cheikh Oumar Anne est formel ! L’alternance générationnelle est en marche. Il en veut pour preuve, l’avènement de Macky Sall à la magistrature suprême le 25 mars 2012. C’est un signal que les sénégalais ont lancé aux autres hommes politiques qui étaient là depuis le temps de Senghor jusqu’à Abdoulaye Wade en passant par Abdou Diouf.

Invité de l’émission dominicale «Janobi», animée désormais par notre consœur, Awa Thiaw, de la radio Sud FM (privée), le directeur de l’Agence d’Aménagement et de Promotion des Sites industriels (APROSI) au Ministère du commerce, de l’Industrie et du Secteur informel, a déclaré que le «développement du Sénégal ne se fera qu’avec la jeunes génération».
Ce qui lui fait dire que l’arrivée au pouvoir du président Macky Sall constitue «une chance pour le Sénégal qui doit définitivement tourner la page de certains leaders politiques» qui ont fini de marquer leur époque.

Sans citer nommément Moustapha Niasse, Ousmane Tanor Dieng, Amath Dansokho, Landing Savané et autres Abdoulaye Bathily, le Docteur Ingénieur en Génie des Procédés, responsable de l’Alliance pour la République de Ndioum, plaide aussi pour une Alternance générationnelle au sein des partis politiques notamment surtout en perspective des élections locales prévues le 29 juin prochain.

Pour M. Anne, il faut «écarter une bonne pour toute de la scène politique nationale des dinosaures politiques qui avaient combattu Senghor, puis Diouf et Wade».

Selon lui, ces leaders de politique qui avaient soutenu Macky Sall au second tour, ne devraient plus penser à diriger le pays. Leur rôle devrait être autre que de maintenir la pression sur le Chef de l’Etat en l’empêchant de dérouler sa vision et ses orientations pour le développement du pays.

D’ailleurs avertit-il rien ne sera plus comme avant parce que les cadres de l’APR connaissent les méthodes de la Gauche pour avoir cheminé avec eux pendant plusieurs années, s’ils n’ont pas été formés à la même école.

Cheikh Oumar Anne dira même que Macky Sall incarne le «militantisme révolutionnaire» qui rompt d’avec les anciennes méthodes. Il en veut comme preuve la façon dont, il a su transformer certains membres de la Société Civile en de véritables acteurs.

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