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Plans, budgets et politiques économiques: Amadou Bâ théorise le décollage économique du Sénégal
Publié le dimanche 26 janvier 2014   |  léral.net


Amadou
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Amadou BA


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Sur sa route vers l’émergence, le Sénégal a dévoilé aux partenaires au développement son carnet de voyage. Ainsi dans cette mission, l’État entend renforcer la productivité dans des secteurs clefs comme l’Agriculture, l’Énergie et d’autres îlots stratégiques de l’économie, afin de réduire sensiblement la pauvreté, à l’horizon 2020.
En prélude au rendez-vous tant attendu du groupe consultatif de Paris prévu le 24-25 février prochain, le Plan Sénégal Émergence a été présenté hier, aux 50 partenaires techniques et financiers de l’État du Sénégal, lors d’un atelier d’information et de partage. Réunis autour du ministre de l’économie et des finances Amadou Bâ, les ambassadeurs, les représentants des banques partenaires, des Organisations Non Gouvernementales (ONG), sont revenus sur les projections du Plan qui se chiffrent à 10.000 milliards de francs Cfa. Mais 2950 milliards comme financement additionnel ou “Gap de financement” sont à rechercher à Paris dont 1853 milliards, auprès des Partenaires au développement et 1111 milliards auprès du secteur privé.

“ Le plan du Sénégal Émergent (PSE) est un cadre intégrateur qui vise à atteindre un taux de croissance annuel moyen de 7-8 % sur la période de 2014- 2018 alors qu’il est de 4% en 2013. Il est subdivisé en trois piliers stratégiques à savoir, la transformation structurelle de l’économie ; le capital humain avec la protection sociale, le développement durable et enfin la gouvernance. Le programme doit s’articuler autour des secteurs clés comme l’énergie, les infrastructures, les services, les mines, le Tourisme, l’industrie, les transports.....”, affirme le ministre

En outre, il devra permettre de réduire sensiblement la pauvreté qui est aujourd’hui de 46,5% avec une population loin des objectifs du millénaire prévu à 34%, mais aussi il s’est donné pour mission de lancer le plan d’actions prioritaires 2014-2018 qui privilégie l’accélération de la productivité, avec le renforcement du secteur privé placé au cœur du processus de création de richesses et d’emplois , ajoute t-il.

“ Le Sénégal bénéficie d’une bonne réputation, auprès de différents bailleurs de fonds ; même si des reformes structurelles s’imposent concernant le droit des affaires et les réformes visant à l’amélioration de son cadre (....). Des conseils présidentiels trimestriels prévus dans le plan permettront d’assurer un meilleur suivi d’évaluation des différents projets dans cette stratégie de lutte contre la pauvreté”, déclare Johan Verkermann ambassadeur de Belgique à Dakar et partenaire technique et financier du Sénégal.

Selon Pierre Ndiaye, Directeur de la Prévision et des enquêtes économiques (DPEE), ce programme va, sans nul doute, renforcer les points forts de l’économie sénégalaise très marquée par l’informel qui représente 90% de l’économie dont les principaux moteurs sont les services et le Bâtiment et les travaux publics. Il est prévu, à l’horizon 2020, d’opérer des réformes dans le domaine de l’Education, dans la modernisation du secteur informel et de l’économie sociale. Toutes choses qui devraient aboutir à la création d’une économie épanouie, argumente-t-il

En outre, pour une meilleure efficacité de ce plan, des programmes triennaux vont être mis en place. Le financement du premier programme 2014-2018 a été trouvé, avec des priorités accordées dans les secteurs du transport et de l’énergie, ajoute t-il.

“Ce projet est l’amorce d’une grande avancée pour le Sénégal qui va de la phase décollage économique avant d’amorcer une dynamique de l’émergence à l’horizon 2023, avant de nous propulser vers l’expansion économique avant 2035”, déclare le ministre en conclusion de son discours.

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