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Enquête Plus N° 785 du 25/1/2014

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Transition numérique : “pourquoi les délais sont courts. . .”, selon Amadou Top
Publié le dimanche 26 janvier 2014   |  Enquête Plus




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Joint par EnQuête suite à la sortie d’El hadji Ndiaye sur la 2Stv avant-hier, le directeur exécutif du comité national de pilotage de la transition de l’audiovisuel analogique au numérique, Amadou Top, a expliqué que des contraintes de temps forcent l’accélération de l’exécution du projet.

Après le lancement de l’appel d’offres pour le passage de l’analogie au numérique, le président directeur général de la 2Stv, El hadji Ndiaye, est sorti sur ses antennes pour le dénoncer. Il juge trop court le délai donné aux postulants pour le dépôt des dossiers. En effet, il est marqué sur les fiches de l’appel d’offres, lancé le 17 du mois courant, que la date butoir est le 3 février.

L’avis de M. Ndiaye est contraire à celui du directeur exécutif du comité de pilotage national de ce projet, Amadou Top. ‘’Ce n’est pas une dizaine de jours qui est donné aux postulants. Mais plutôt une vingtaine. Et ceci n’est pas un appel d’offres, mais plutôt un appel à candidatures’’, a dit M. Top, joint par EnQuête.

Si le délai est jugé malgré tout court, M. Top trouve que les conditions l’exigent. ‘’Nous sommes pris par les délais. Nous devons passer au numérique, le 17 juin 2015. Nous avons établi un planning daté. Il n’était pas possible de faire les choses autrement.

Celui qui gagnera ce marché devra commencer à travailler en avril et terminer l’installation dans les régions en fin décembre. Ce qui explique que nous devons travailler dans l’urgence’’, informe notre interlocuteur. Encore que, ‘’il n’y a pas de difficultés par rapport à ce qu’on demande’’, a-t-il affirmé.

Aussi, tout serait fait pour encourager les candidatures sénégalaises. Ce qui n’est pas l’avis de El hadji Ndiaye qui a soutenu, lors de son intervention, qu’une volonté de céder ce marché à des Coréens est nourrie par le comité chargé de ce projet. ‘’Tous les acteurs du secteur des télécommunications peuvent postuler. Nous avons des conditionnalités qui permettent la participation des Sénégalais.

Nous avons fait en sorte que les choses soient simples et à ce jour, nous avons reçu une vingtaine de propositions’’, indique M. Top, avant de rassurer : ‘’personne ne sera lésé dans cette affaire’’, dit-il. Cependant, celui qui gagnera ce marché devra être financièrement bien assis ou bien accompagné.

Car, l’État ne peut pas prendre en charge le coût des infrastructures et c’est à l’entreprise qui gagnera ce marché de les pré-financer. Du moins, suivant les explications de M. Top. ''Ce sont des infrastructures qui coûtent extrêmement chères que l’État ne peut pas, dans un délai court, payer d’un seul coup. Donc, on veut des gens qui vont préfinancer'', a-t-il lancé.


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