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Le Quotidien N° 3297 du 25/1/2014

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Mamadou Mbodj place les critiques du M23 dans leur contexte : «Nous n’avons pas une attitude de défiance au régime»
Publié le dimanche 26 janvier 2014   |  Le Quotidien




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Le coordonnateur M23 a précisé hier, en marge d’une conférence des intellectuels à l’université de Dakar, que les critiques du mouvement contre le pouvoir sont à contextualiser. Mamadou Mbodj dit : «Notre attitude n’est pas une attitude de défiance face à ce régime. Mais nous avons un rôle de vigie à jouer afin que les intérêts des Sénégalais soient privilégiés. Nous ne sommes pas dans la neutralité non plus.
Nous avons choisi le parti du Sénégal. Donc, il est de notre devoir d’accompagner toutes les bonnes actions du gouvernement mais aussi de condamner vivement tous les actes condamnables.» Parmi ces points de désaccord avec le nouveau régime, il y a la médiation pénale. «Il n’est pas permis de faire une médiation pénale en matière de crime économique et au plan éthique ; c’est un encouragement au vol et nous ne l’accepterons pas», a-t-il déclaré.
Quant au rôle des intellectuels dans l’émergence d’une conscience citoyenne nouvelle sur quoi devrait s’adosser les réformes institutionnelles enclenchées, M. Mbodj partage les avis de Hamidou Dia, de Malick Ndiaye et autres qui pensent que les intellectuels doivent être «l’interface entre l’Etat et le Peuple». Ce, en évitant autant que faire se peut d’être phagocyté par le pouvoir. A les en croire, un partenariat fécond peut et doit se faire dans l’intérêt exclusif de la Nation qui traverse un tournant décisif. Même si, estime Hamidou Dia, «les relations entre le Prince (le pouvoir) et les scribes (intellectuels) sont souvent heurtées parce que le pouvoir réfléchi dans le possible et le faisable alors que les intellectuels pensent dans l’absolu, l’idéal». Une suite favorable à la main tendue du président de la République à l’intelligentsia sénégalaise lors du petit-déjeuner au Palais en début d’année.

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