Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article



 Titrologie



Le Soleil N° 13100 du 25/1/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

Aminata Touré sur le développement de l’agrobusiness : « L’Etat privilégie une démarche foncière consensuelle »
Publié le samedi 25 janvier 2014   |  Le Soleil


Mme
© Autre presse par DR
Mme Aminata Touré, Premier ministre


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le Projet pour le développement inclusif et durable de l’agrobusiness au Sénégal (Pdidas) met en avant le consensus, notamment sur le volet foncier, avec les villages de la zone d’implantation, selon le Premier ministre. Le conseil d’administration de la Banque mondiale vient d’approuver son financement à hauteur de 43 milliards de Francs Cfa.

Le pari sur l’agriculture, selon le Premier ministre, ne peut être gagné sans une stratégie articulée autour de la maîtrise de l’eau, de l’accroissement de la productivité des terres et de la structuration des filières agricoles. Selon Aminata Touré, qui présidait, hier, à Dakar, un conseil interministériel sur la validation de la démarche foncière dans le cadre du Projet pour le développement inclusif et durable de l’agrobusiness au Sénégal (Pdidas), le succès d’une telle stratégie nécessite une prise en charge correcte de deux facteurs essentiels : l’investissement et le foncier.
Il s’agira, a soutenu le chef du gouvernement, de mobiliser des ressources financières substantielles et d’engager une réforme foncière à la fois juste pour les petits producteurs et favorable à l’investissement privé. Le gouvernement a proposé une démarche foncière élaborée de manière consensuelle avec tous les acteurs, pour une gestion sécurisée du foncier dans les zones du Projet pour le développement inclusif et durable de l’agrobusiness au Sénégal (Pdidas). D’où l’importance de la Commission foncière.
Le sous-préfet de l’arrondissement de Mbane, Oumar Dia, a, pour sa part, salué le caractère inclusif du projet qui a associé les populations à la base. « Si tous les intervenants avaient adopté cette démarche, la question foncière aurait connu un règlement beaucoup plus rapide. Si les populations sont consultées dès le début, elles définissent les conditions dans lesquelles elles souhaiteraient collaborer avec les investisseurs », a-t-il dit. Au nom des populations de la localité, le chef de village de Ndogal, Tidiane Fall, a surtout magnifié le caractère inclusif du projet. Le conseil interministériel a permis d’examiner le cadre foncier proposé par le gouvernement, en accord avec les acteurs à la base et les partenaires techniques et financiers, pour une mise en œuvre rapide du Pdidas.

48 milliards de FCfa de la Banque mondiale

En droite ligne avec la Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition (Nasan), le Pdidas vise à promouvoir le développement d’exploitations agricoles dynamiques à forte productivité et à rendement élevé, avec l’appui des partenaires techniques et financiers. C’est un projet structurant de soutien à l’agrobusiness et de promotion de la remontée de la chaîne de valeur dans la zone du Ngalam et du lac de Guiers.
L’accord de financement du Projet pour le développement inclusif et durable de l’agrobusiness au Sénégal a été récemment approuvé par le conseil d’administration de la Banque mondiale pour un montant de 86 million de dollars, soit environ 43 milliards de FCfa. Selon Aminata Touré, un des objectifs du programme est de concevoir et de mettre en œuvre des solutions viables et consensuelles dans le domaine de la gestion foncière. A son avis, le foncier doit faire l’objet d’une réforme courageuse pour lever les contraintes d’ordre sociologique, juridique, financier et technique, en vue de promouvoir des exploitations agricoles dynamiques et rentables, qu’elles soient de type familial ou orientées vers l’agrobusiness.

Le Pdidas va générer 50.000 emplois et permettra d’exporter 157.000 t de fruits et légumes d’ici à 2017
Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Dr Pape Abdoulaye Seck, a fait savoir qu’avec la contribution du Projet pour le développement inclusif et durable de l’agrobusiness au Sénégal (Pdidas), le gouvernement a l’ambition de produire 157.000 tonnes de fruits et légumes de contre-saison pour l’exportation contre actuellement 67.000 tonnes à l’horizon 2017. « Nous avons la conviction forte que le Pdidas doit contribuer à la matérialisation de cet objectif. C’est un projet réaliste et réalisable », a-t-il soutenu. Dans son entendement, cela permettra d’améliorer, de façon substantielle, notre balance commerciale. Le Premier ministre a rappelé que dans le programme « Yoonu Yokkuté », l’objectif que les autorités se sont fixés est de bâtir une agriculture moderne et suffisamment productive pour transformer le Sénégal et assurer sa sécurité alimentaire et nutritionnelle. Le secteur a un potentiel de croissance et un effet d’entraînement sur le développement des autres secteurs de production en termes de création de richesses, d’emplois et de lutte contre la pauvreté, notamment en milieu rural, a ajouté Aminata Touré.

 Commentaires