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Le Soleil N° 13100 du 25/1/2014

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Mankeur Ndiaye face aux députés : « Amadou Toumani Touré ne fait pas encore l’objet de poursuites »
Publié le samedi 25 janvier 2014   |  Le Soleil


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© AFP par SEYLLOU
Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye


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En marge de la session d’hier, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Niaye, est revenu sur le cas d’Amadou Toumani Touré, l’ex-président du Mali. En réponse à une question qui a fait état de son exfiltration par le Sénégal et probablement au risque d’être un second cas similaire à celui d’Hissen Habré, Mankeur Ndiaye a été ferme. Il a précisé que le président Touré ne fait pas encore l’objet de poursuites. « Nous n’avons encore reçu aucune demande formelle. Il ne s’agit pas d’exfiltration. Il y a eu un accord et un appui de la part des autorités maliennes à l’époque et qui ont permis sa venue au Sénégal. Il est venu au Sénégal dans des conditions régulières », a-t-il dit. Quant à la Cpi, où il a été fait état de justice sélective pour les dirigeants africains, le ministre a estimé que ce sont les Africains eux-mêmes qui font appel à la Cpi. Au sujet du Kenya dont le président et le vice-président font objet de poursuites de la part de la Cpi, Mankeur Ndiaye a affirmé : « Nous sommes attachés à la Cpi dans le cadre de la lutte contre l’impunité, contre tous les crimes, mais également nous disons solidarité africaine avec le Kenya ».

Pas d’accord militaire secret avec la France
L’accord de coopération qui lie le Sénégal et la France ne comporte pas de secret, ni de clause d’assistance à notre pays en cas d’agression extérieure ou de crise interne, a précisé le ministre Mankeur Ndiaye.
Sur ce partenariat et eu égard aux suspicions évoquées, le ministre a tenu à dire qu’il ne s’agit pas d’un accord de défense, ni d’un accord secret. Pour preuve, souligne-t-il, « c’est un partenariat qui a été soumis à la ratification et rendu public ». « Tout ce qui a été décidé et fait, c’est en commun accord et chaque pays est libre de se retirer », a-t-il insisté. Il a également dit que chaque partie a mis dans le texte ses propres préoccupations nationales.

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