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Sénégal : les exploitations agricoles familiales vivent ’’une extrême pauvreté’’, selon un expert
Publié le vendredi 24 janvier 2014   |  Agence de Presse Africaine




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Quatre-vingt-cinq pour cent des exploitations familiales agricoles du Sénégal se trouvent dans ‘’une pauvreté extrême’’, a révélé, vendredi à Dakar, le directeur général de l'initiative prospective agricole et rurale (IPAR), Ibrahima Athie.

"Au Sénégal, 85% des exploitations agricoles familiales sont dans une extrême pauvreté. Seulement, 8 à 15% des exploitations agricoles familiales s'en sortent", a dit M. Athie, au cours d'un panel "Emploi des jeunes et agriculture au Sénégal" organisé par la FAO et l'IPAR.

Selon la Fédération des Ong du Sénégal (FONGS-Action paysanne), 95% des exploitations agricoles du Sénégal sont de type familial et il s'agit de la forme dominante qui produit la majeure partie de la production alimentaire d'origine nationale et des produits primaires exportés.

Elle ajoute que 91% de la main d'oeuvre des exploitations agricoles est familiale et est constituée de 57% d'hommes contre 43% de femmes.

"Les exploitations familles pauvres ne disposent ni équipements agricoles ni bétail, des choses extrêmement importantes en milieu rural pour la production", a indiqué Ibrahima Athie, soulignant que sur les 300.000 demandeurs d'emplois par an au Sénégal, 150 mille viennent du milieu rural et sont sans qualification.

"C'est pourquoi, a-t-il estimé, la politique d'emploi de l'Etat doit refléter la politique agricole".

Selon Saliou Diop, membre de l'académie nationale des sciences et techniques du Sénégal, cette pauvreté des exploitations agricoles familiales sénégalaises est d'autant plus normal que 70% des acteurs de l'agriculture n'ont aucune formation.

"Alors, comment voulez-vous avoir une agriculture prospère et durable? ", s'est-il interrogé, soutenant qu'il faut indispensablement former les agriculteurs.



ET/cat/APA

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