L’inspection générale d’Etat (Ige) s’est attachée les services de vingt et cinq cabinets d’audit pour lancer des missions tous azimuts. Sale temps en vue pour les gestionnaires véreux…
Avis de tempête pour les Directeurs généraux d’entités étatiques de la Deuxième Alternance qui se seraient rendu coupables de fautes de gestion. En effet, selon Libération qui file la der, deux organismes de contrôle redoutés et redoutables ont fini de ficeler leurs programmes. D’une part, selon des sources autorisées, la fameuse Inspection générale d’Etat (Ige), placée sous la tutelle de la Présidence de la République, vient de dresser son programme annuel de vérifications et d’enquêtes. L’ampleur de la tâche, eu égard à la quantité des cibles (agences, fonds, dage, etc.) est telle que l’entité dirigée par François Collin a dû faire appel à des cabinets d’audit. Plus exactement, ce sont vingt cinq cabinets qui ont été appelés en renfort par les vérificateurs. Ce qui coûtera à l’Etat pas moins de deux cent quatre vingt (280) millions de francs Cfa, selon certaines sources. D’autre part, une mauvaise nouvelle n’arrivant jamais seule, les gestionnaires véreux peuvent s’inquiéter du fait qu l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) a elle aussi fini de recruter un bataillon d’auditeurs pour les besoins de ses missions annuelles de vérification. Ici aussi, des agences, fonds, ministères, entre autres, seront fouillés. Contrairement aux rapports de l’Ige soumis directement au président de la République et frappé du sceau du secret jusqu’à déclassement, ceux de l’organisme dirigé par Saer Niang sont destinés au public, une fois présentés en conférence de presse. C’est dire que les résultats de ces différentes investigations sont très attendus, puisqu’ils permettront d’avoir un aperçu de la gestion des théoriciens de la gouvernance sobre et vertueuse.
.jpg)
.jpg)
