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Posture des partis de BBY en prélude des élections prochaines: Le référendum pour voir clair
Publié le vendredi 20 mars 2015  |  Sud Quotidien
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© aDakar.com par MC
Le chef de l`Etat a rencontré les chefs de partis membre de la Coalition "Benno Bokk Yakaar"




Les partis qui réitèrent leur ancrage à Benno Bokk Yakaar (Bby), mouvance présidentielle, ne comptent probablement pas consommer leur rupture avec le pouvoir avant l’organisation du référendum. De l’avis de Ndiaga Sylla, analyste et consultant politique, la tenue du référendum est capitale par rapport à la posture des uns et des autres, dans la mesure où elle déterminera la date des élections, soit en 2017, soit en 2019.

«Il faut comprendre que l’organisation du référendum est très déterminante par rapport à la posture des uns et des autres. Parce que c’est à partir de ce moment qu’on saurait réellement si des élections seront organisées en 2017 ou en 2019», a déclaré Ndiaga Sylla, analyste et consultant politique. Joint au téléphone par la rédaction, hier, mercredi 18 mars, l’ex-membre du Jëf Jël a indiqué qu’Il y a un certain nombre de calculs au niveau des formations politiques. Pour lui, «il faut comprendre aujourd’hui que ceux qui réaffirment leur encrage au niveau de Bby, ne veulent pas prendre l’initiative de la rupture alors que rien n’est encore certain, quant à la date des élections». «Imaginez aujourd’hui qu’il y ait une rupture avec le pouvoir alors que les élections sont renvoyées en 2019», a-t-il interpellé. Parlant spécifiquement du Ps, le frère de Talla Sylla a estimé que les actes que pose Ousmane Tanor Dieng, tout comme ses propos, ne sont pas dans le cadre d’une dissidence. Il a jugé par contre que «tout laisse à croire que d’ici le référendum, je ne pense pas que le Ps puisse quitter le gouvernement ».

L’ancien membre du parti politique Jëf Jël a en outre indiqué que l’enjeu pour les alliés de Macky Sall, est d’éloigner le chef de l’Etat des forces libérales. A l’en croire, «ils (les alliés) ne veulent pas esseuler Macky, car si c’est le cas, ils pensent qu’il va se rapprocher des forces libérales. C’est ce que pensent Sérigne Mbacké Ndiaye et d’autres, qui disent que Macky, sa seule famille, c’est les libérales». Convoquant dans la même dynamique l’histoire, il a rappelé qu’au Sénégal, les faits en politique se répètent constamment. Cela, a-t-il trouvé, «d’autant plus que sous Wade très tôt il a été esseulé, il s’est débarrassé de ses alliés et on connait la suite». Ainsi, a-t-il estimé que «si Macky est esseulé maintenant, il risque de se tourner vers les forces libérales».

Se prononçant par ailleurs sur le référendum, portant sur la réduction du mandat présidentiel de 7 à 5 ans, ainsi que de certains aspects de la Constitution, M. Sylla a marqué son désaccord au format. Pour lui, les citoyens n’auront pas la possibilité de donner clairement leur position. «Parce que dans le texte, il y aurait des dispositions aux quelles on peut adhérer, tout comme le contraire. Si en réalité, on est obligé de répondre par un oui ou un non, ça va fausser le débat», a-t-il trouvé.
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