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Insécurité alimentaire : Le Conseil exécutif national identifie les zones à risque
Publié le mercredi 18 mars 2015  |  Le Quotidien




Du 16 au 21 mars le Conseil exécutif national de sécurité alimentaire et nutritionnelle et ses partenaires vont se réunir dans le but d’identifier et d’analyser les zones à risque et les populations touchées par l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. L’analyse de la situation lors de cet atelier permettra de mettre en œuvre le plan de ri­poste pour la lutte contre l’insécurité alimentaire.

Le premier atelier pour l’année 2015 du Cadre harmonisé sur la situation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle s’est ouvert hier. L’objectif de cette rencontre, qui va durer 6 jours, est d’analyser la situation du pays pour «identifier non seulement les zones à risque mais aussi les populations en situation de vulnérabilité alimentaire». Selon le secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire, Aly Mohamed Sega Ca­mara, à l’issue de cette analyse, des chiffres seront postés. Et c’est à partir du cadre harmonisé et l’outil consensuel en Afrique de l’Ouest et du Sahel qu’on va arriver à déterminer l’état de la situation alimentaire avec les différentes phases. «On connaîtra le nombre de personnes en situation d‘insécurité alimentaire c’est la phase une, dans la phase deux on a les populations qui sont à risque d’insécurité alimentaire, et la troisième celles qui sont dans une phase sévère d’insécurité alimentaire», a-t-il expliqué. A en croire M. Camara, les conclusions de cet atelier permettront de mettre en œuvre un plan de riposte pour prévenir et lutter contre l’insécurité alimentaire.

«Le Sénégal n’a pas encore dépassé le seuil de vulnérabilité alimentaire»
Le secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire a profité de cette occasion pour donner les chiffres sur lesquels il faut se baser pour déclarer qu’un pays est touché par la famine. «Il ne s’agit pas de voir sur le terrain des personnes vivant avec des difficultés, qui sont dans la vulnérabilité pour déclarer qu’il y a famine dans un pays. Il n’y a famine que lorsque 30 % de la population sont entrés dans une situation extrêmement critique d’insécurité alimentaire», a-t-il fait savoir. S’ap­puyant sur ce critère, il informe qu’au Sénégal le seuil d’insécurité alimentaire n’a pas dépassé 5 %. «Le cadre harmonisé de novembre 2014 a montré que c’est 4,4% de la population qui étaient dans une phase 3 d’insécurité alimentaire. Nous reprenons cette analyse pour voir si la tendance dégagée au mois de novembre va être confirmée ou infirmée ou va s’empirer», a-t-il renseigné.
Revenant sur le plan de riposte du Sénégal pour l’année 2015, M. Camara soutient qu’il est déjà terminé et attend d’être validé. «Il s’agit d’assister plus de 927.416 personnes dans les 14 régions, 43 départements, 500 communes. Une assistance alimentaire doit être fournie à ces personnes pendant une durée de trois mois, de juin à août prochain», a-t-il précisé.
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