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Contestation de la Loi-cadre sur les universités publiques : Les étudiants de l’UGB ouvrent un nouveau front
Publié le mercredi 18 mars 2015  |  Le Quotidien
L’Université
© Autre presse par DR
L’Université Gaston Berger (UGB) du Sénégal




La Loi-cadre continue de faire des vagues dans les universités sénégalaises. Après les professeurs, qui ont engagé des négociations avec le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche après plusieurs semaines de grève, c’est autour des étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis de rejoindre la contestation.

Hier, ils ont barré la Route nationale 2 pour exiger leur implication dans le processus de réflexion. Le face à face avec les Forces de l’ordre, qui voulaient libérer la voie de circulation, était très chaud. Il a fait plusieurs blessés dans les deux rangs avant le retour au calme en début d’après-midi. Selon Alioune Fall, président de la Coor­di­nation des étudiants de Saint-Louis, cette action a été menée en représailles au ministre de l’Enseignement supérieur, Mary Teuw qui serait resté aphone à leur sollicitation. «Après avoir reçu une lettre qui lui avait été adressée par la coordination, il avait donné son accord pour nous recevoir le 15 mars afin de nous intégrer dans le processus de négociation avec le Saes à propos de la Loi-cadre avant de se rétracter. Le ministre a tout simplement fait volte-face parce que pensant que les négociations avec le Saes allaient avoir une issue heureuse», dit-il.

Les étudiants, qui ne veulent pas être laissés en rade, ont déclaré avoir décidé de tout faire pour être impliqués dans le processus de la réforme. «On ne peut pas signer un protocole qui vise à changer la gouvernance universitaire sans écouter les étudiants qui sont aussi partie prenante», déclare Alioune Fall. Il justifie ainsi la décision de la Coordination des étudiants de barrer la route nationale pendant plusieurs heures.
Les étudiants, qui se sont finalement retirés, n’en démordent pas moins car se disant prêts à tout pour qu’aucune décision ne soit prise sans eux, ils ont envoyé un avertissement à leur ministre de tutelle contre toute signature d’un accord qui les exclurait.
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