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Mutations de l’enseignement supérieur: le leadership sénégalais magnifié
Publié le samedi 14 mars 2015  |  Sud Quotidien




Dans un contexte marqué par les réformes universitaires qui font l’objet de contestations par une certaine catégorie des acteurs de l’éducation du supérieur, le Sénégal se positionne comme leader au Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur (Cames) au regard des révisions entamées sur les référentiels de formations, l’évaluation et l’assurance qualité des pratiques qui s’imposent aux institutions universitaires. C’est le professeur Papa Gueye, secrétaire exécutif de l’Autorité nationale d’assurance qualité du Sénégal (Anaq-Sup), qui l’a fait savoir hier, jeudi 12 mars, à l’occasion du sommet africain de l’Enseignement supérieur. Il intervenait dans le panel intitulé : Qualité, excellence et pertinence.

Le sommet africain sur l’Enseignement supérieur a baissé ses rideaux hier, jeudi 12 mars, et où les participants ont, pendant trois jours, échangé sur la revitalisation de l’Enseignement supérieur pour l’avenir de l’Afrique. C’était l’occasion pour les autorités académiques, notamment le secrétaire exécutif de l’Autorité nationale d’assurance qualité du Sénégal (Anaq-Sup), de revenir sur les réformes engagées par le Sénégal.

A l’occasion du panel placé sous le signe : Qualité, excellence et pertinence, le professeur Papa Gueye a estimé que « le Sénégal se positionne comme leader par rapport aux mutations de l’Enseignement supérieur qu’il est en train de subir. Nous sommes membre du Cames, organisme international qui assure l’intégration et l’harmonisation de nos systèmes où le Sénégal assure un leadership». Ces échanges avaient pour modérateur la Vice-présidente des Programmes internationaux, Carnegie Corporation de New York, Mme Deana Arsenian. Ils tournaient autour des questions relatives sur une évaluation par les pairs en termes d’assurance qualité de l’enseignement supérieur, les mécanismes de maintenir sur les institutions africaines d’enseignement supérieur à un degré d’excellence en adéquation avec les normes internationales les meilleures et les plus appropriées et les approches répondant aux normes mondiales et internationales.

Situant à un niveau appréciable l’Enseignement supérieur sénégalais comparé aux autres pays africains, notamment dans l’espace francophone, Pr Gueye a relevé que « nous sommes en train de réviser nos référentiels de formations, de faire l’évaluation et l’assurance qualité des pratiques qui s’imposent aux institutions. Nous évaluons les programmes des instituts privés et publics dans le cadre de l’accréditation ».

« Ce sont donc toutes ces pratiques qui permettent d’encadrer un niveau de standards de qualité acceptable pour le programme sénégalais. Il reste que nous avons toujours ce problème d’inadaptation de programmes qui conduit souvent à l’absence de pertinence des diplômes, à des problèmes d’insertion professionnelle. Nous nous attelons à faire en sorte de ne pas former des diplômés de moins en moins demandés dans le marché », a insisté le Professeur Gueye devant l’assistance.

Revenant sur les accréditations de programmes de licences d’informatique dans le public, le Secrétaire exécutif a souligné que « deux universités ont été accréditées, deux autres se sont vu refuser l’accréditation. Nous avons vu des universités publiques qui ont leurs diplômés rejetés par la procédure d’évaluation par les pairs ». Pour lui, « le Sénégal a opté pour les niveaux de standards minimum au plan international. Faire de telle sorte qu’il n’y ait pas d’établissements qui ont des diplômes de niveau minimum ».
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