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1 433 milliards FCFA de valeur ajoutée pour les entreprises du secteur moderne en 2012 (ANSD)
Publié le mercredi 22 janvier 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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La valeur ajoutée des entreprises du secteur moderne est restée stable en 2012 en se chiffrant à 1 433 milliards de FCF A à prix courants, selon les résultats de la Banque de données économiques et financières (BDEF) publiés en décembre par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).

Cette situation s’explique, selon une note transmise à l’APS, ‘’par un abaissement de la valeur ajoutée des BTP (-17,4%) et des industries (-1,7%) atténué par un accroissement de celle des services (3,4%) et du commerce (4,5%)’’, indique un document transmis à l’APS.

‘’Sur la période 2006-2012, ajoute le document, la valeur ajoutée a enregistré un taux de croissance moyen de 8,8%. La production s’est accrue de 2,8% en 2012 à la suite de la hausse enregistrée dans le commerce (10,6%), les services (4,8%) et les industries (2,3%) amoindrie par la baisse notée dans les BTP (-7,2%)’’.

L’ANSD signale aussi que le taux de valeur ajoutée, ressorti à 24,2% en 2012 contre 24,9% en 2011, soit une baisse de 0,7 point, a poursuivi la dégradation amorcée en 2010.

‘’Cette situation est liée à une régression dans tous les quatre macro-secteurs, en particulier les BTP qui ont enregistré le taux de valeur ajoutée le plus faible (17,0%)’’, explique l’ANSD.

L’étude souligne encore que le taux de valeur ajoutée des industries ‘’s’est établi à 18,0% en 2 012 et à 1 6,6% sur la période 2006-2012, dénotant de la faible capacité de ce secteur à générer de la richesse’’.

’’Comme par le passé, note le document, la part du secteur des services, ressortie à 4 7,3% de la valeur ajoutée en 2012, est demeurée la plus importante. Les industries viennent en deuxième position avec 37,3%, suivies du commerce (9,1%) et des BTP (6,3%)’’.

Selon les résultats de la Banque de données économiques et financières (BDEF), la richesse créée par les entreprises à la même époque ‘’est prioritairement affectée aux charges salariales (45,5% de la valeur ajoutée globale), aux dividendes et à l’autofinancement (35,7%), aux frais financiers (12,4%) et aux impôts sur le résultat (6,5%)’’.

L’ANSD annonce avoir entrepris, depuis 2013, la réalisation d’une enquête nationale sur les entreprises du secteur industriel, afin de mettre à jour la base de l’Indice harmonisé de la production industrielle (IHPI) et de l’indice des prix à la production industrielle (IPPI), ‘’indicateurs essentiels’’ pour le suivi conjoncturel de l’économie.

Elle assure que les données individuelles recueillies par les services et organismes producteurs de statistiques publiques ne peuvent être utilisées à des fins de poursuite ou de répression fiscale ou pénale.

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