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Tambacounda : un responsable relève les freins au développement du secteur
Publié le mardi 10 mars 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise




La méconnaissance des circuits de commercialisation, ajoutée à la situation d'enclavement de la région de Tambacounda (est), constituent des freins au développement de l'artisanat dans la zone orientale, a indiqué lundi le président de la Chambre des métiers, Abdoulaye Sarr.

La Chambre des métiers de Tambacounda a effectué, en 2013, un recensement des unités artisanales qui a révélé des difficultés d'écoulement des produits artisanaux, liées à leur qualité et à la méconnaissance des circuits de commercialisation, a-t-il indiqué.

Abdoulaye Sarr intervenait à l'ouverture de la deuxième édition de la Foire régionale de l'artisanat, dont la cérémonie officielle a été présidée par le ministre de la Formation professionnelle, de l'Apprentissage et de l'Artisanat, Mamadou Talla.

Selon lui, la "faible appropriation de la chambre des métiers par les professionnels du secteur", ainsi que l'étendue du territoire régional et son enclavement constituent autant d'entraves à l'essor de ce secteur pourvoyeur d'emplois et de richesses.

Les décisions prises relativement à ce constat, portaient sur l'organisation d'une foire annuelle de l'artisanat, la réhabilitation des antennes départementales et la mise en place de sous-antennes, a souligné M. Sall, selon qui la première édition de cette Foire a été "une réussite".

Cette manifestation vise à "mettre en place un système efficace de commercialisation de produits artisanaux de qualité", a-t-il poursuivi.

Le thème de cette édition (Artisanat et acte 3 de la décentralisation) est l'occasion de "réaffirmer les relations de partenariat" entre l'institution consulaire et toutes les collectivités locales, a dit Abdoulaye Sarr.

Il a évoqué la mise à disposition de parcelles et de locaux pour abriter les structures artisanales. S'y ajoute que la commune de Tambacounda a affecté des parcelles à usage d'habitation à la coopérative d'habitat des artisans affiliés à la Chambre des métiers qui compte 700 membres, selon lui.

Auparavant, le maire de la commune Mame Balla Lô avait interpellé, dans son mot de bienvenue, le ministre sur la situation du lycée technique de Tambacounda qui "attend toujours son achèvement". Il a aussi sollicité l'érection d'un Institut de formation professionnelle.

Le président du conseil régional, Sina Cissokho, avait quant à lui demandé la réhabilitation du Centre de formation professionnelle et artisanale de Missirah, pour contribuer à la lutte contre le chômage.
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