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Le Soleil N° 13096 du 21/1/2014

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Elevage : Un important programme pour renforcer les capacités de production en Casamance
Publié le mardi 21 janvier 2014   |  Le Soleil


La
© Autre presse par DR
La ministre de l’Elevage et des Productions animales, Aminata Mbengue Ndiaye


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Le ministre de l’Elevage et des Productions animales, Aminata Mbengue Ndiaye, a procédé, hier, à Ziguinchor, au lancement du volet élevage du Projet d’appui à la sécurité alimentaire et à l’élevage (Pasael). Le programme, d’un coût de 1.070.000.000 de FCfa, a été financé par la Banque mondiale avec une contrepartie de 116 millions de FCfa du Sénégal.

Le ministre a indiqué que ce volet du projet d’appui à la sécurité alimentaire et à l’élevage (Pasael) va durer deux ans et couvrira les régions de Ziguinchor et Sédhiou. Aminata Mbengue Ndiaye a expliqué qu’il permettra, à terme, de renforcer les capacités organisationnelles, techniques et de gestion des acteurs de l’élevage, ajoutant que ce sera une aubaine pour ces derniers de pouvoir reconstituer leur cheptel qui a beaucoup souffert de la situation de crise en Casamance, avec beaucoup de déperditions et de déplacements d’animaux. Elle n’a pas occulté les possibilités que le projet va offrir aux populations bénéficiaires pour améliorer la sécurité alimentaire dans leurs zones.
Le ministre a également fait savoir que le volet élevage du Pasael permettra de renforcer les activités dans le domaine de l’élevage, surtout auprès des femmes et des jeunes, tout en rassurant que l’élevage porcin y occupera une place de choix. A l’en croire, ladite composante va concerner les porcins et les petits ruminants (chèvres et moutons), pour un élevage à cycle court pouvant permettre aux populations, qui veulent lutter contre la pauvreté, d’avoir des ressources dans un délai très limité. « Parce qu’au bout de neuf à 12 mois, elles pourront commencer à vendre leurs productions », a souligné Aminata Mbengue Ndiaye.
Le ministre a, par ailleurs, informé que d’autres interventions du programme vont porter sur la santé animale, l’amélioration génétique et les infrastructures, avec notamment la construction d’abris pour les animaux (150 bergeries et 40 porcheries) et la construction de cinq aires d’abattage au Cap-Skirring, à Oussouye, Kafountine (région de Ziguinchor), Sédhiou et Diaroumé (Sédhiou) pour améliorer l’hygiène des denrées alimentaires d’origine animale. Mme Ndiaye a annoncé également le renforcement des capacités d’intervention des services de l’Elevage qui seront dotés de moyens de déplacement (trois véhicules et 10 motocyclettes). Elle a aussi tenu à faire savoir que la durée du programme est relativement courte (deux ans) et ne donne aucun temps de latence. Ce faisant, elle exhorte les acteurs à y aller vite, avec pragmatisme, responsabilité et méthode afin d’utiliser au mieux les ressources disponibles et d’obtenir les résultats attendus, dans les délais requis. Le ministre a sollicité également l’adhésion des populations bénéficiaires et leur appropriation du projet, estimant que c’est la condition sine qua non de son succès. La mise en œuvre du volet élevage du Pasael est confiée au Programme de développement des marchés agricoles du Sénégal (Pdmas). Quant à la directrice des Opérations de la Banque mondiale, Vera Songwe, elle a réitéré l’engagement de son établissement à soutenir les efforts du gouvernement pour développer l’élevage et les productions animales au Sénégal.

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