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Lutte contre la toxicomanie : l’ONU considère le Sénégal comme un bon exemple
Publié le mercredi 4 mars 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise
Cérémonie
© aDakar.com par DF
Cérémonie publique d`incinération de drogue
Dakar, le 07 Novembre 2014- Le ministre de l`Intérieur et de la Sécurité publique a participé à une cérémonie publique d`incinération de drogue, en présence du directeur de l`Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS), Mame Seydou Ndour.




Des experts de l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) louent, dans un rapport, les mesures prises par le Sénégal pour lutter contre la toxicomanie.

"Le Sénégal est l’un des pays africains qui a pris des mesures concrètes pour améliorer les systèmes nationaux pour le traitement de la toxicomanie", écrit l’OICS dans son Rapport 2014.

Cette étude a été présentée à la presse par Ludovic D’Hoore, un conseiller de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), mardi à Dakar.

Il a loué les efforts du Sénégal en matière d’éradication de la toxicomanie. Parmi les "mesures concrètes" prises par le Sénégal dans ce domaine figure la création, au sein du centre hospitalier universitaire de Fann, du Centre de prise en charge intégrée des addictions de Dakar (CEPIAD).

Plusieurs pays africains sont dépourvus de centres similaires, selon le Rapport 2014 de l’OICS. "Un grand nombre de pays d’Afrique ne disposent pas d’établissements spécialisés dans le traitement de la toxicomanie", constatent ses auteurs.

En Afrique, les systèmes nationaux de traitement de la toxicomanie sont souvent tellement défaillants qu’ils ne peuvent pas satisfaire les besoins des populations, dans ce domaine.

Les experts de l’OICS signalent aussi que "le cadre juridique en place dans la majeure partie de l’Afrique n’est pas à la mesure de l’urgence créée par l’augmentation de l’usage des drogues sur le continent".

Ils recommandent par conséquent aux Etats de "renforcer la législation et les moyens d’action nationaux" de contrôle des stupéfiants.

L’OICS, un organisme administré par une dizaine d'experts indépendants de l'ONU, recommande aux pays d'Afrique et d'ailleurs d'adopter "une approche équilibrée, intégrée et globale, du point de vue notamment du soutien politique et du financement" du contrôle des stupéfiants.

Il s’agit d’une approche qui s’appesantit non seulement sur la lutte contre le trafic des drogues, mais aussi sur la prise en charge des toxicomanes et l’encadrement de l’usage des stupéfiants à des fins scientifiques ou médicales, selon Ludovic D’Hoore.

L’OICS invite les gouvernements à "saisir l’occasion" de "réaliser une évaluation critique des politiques antidrogue", lors de la session extraordinaire que l’assemblée générale des Nations unies va consacrer en 2016 au "problème mondial de la drogue".
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