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Sénégal : Macky Sall, Karim Wade et Idrissa Seck... récit d’une guerre fratricide
Publié le mardi 3 mars 2015  |  Jeune Afrique
Macky
© Présidence
Macky Sall à Thiès pour les besoins du Conseil des ministres décentralisé
Thiès, le 05 Juin 2014- Les populations de la ville de Thiès ont réservé mercredi un accueil triomphal au chef de l’Etat Macky Sall, venu dans la cité du rail pour présider un conseil de ministres décentralisé. Le chef de l`Etat a été reçu par le maire de Thiès, Idrissa Seck.




Bien sûr, Macky Sall, Karim Wade et Idrissa Seck n'ont pas une goutte de sang en commun. Mais tous ont grandi dans l'ombre du "Vieux", rêvant de lui succéder. Abdoulaye Wade les a façonnés, soutenus, puis, au moins pour deux d'entre eux, lâchés. Depuis, c'est la guerre.

"Le destin d'un dauphin, c'est de s'échouer sur le rivage." Au moment où Abdoulaye Wade énonçait cet adage devant l'un de ses conseillers, début 2007, Idrissa Seck, qui passait pour son probable successeur, venait d'en faire l'amère expérience. Gloire montante de la scène politique sénégalaise, directeur de cabinet puis Premier ministre de "Maître Wade" après son élection en 2000, "Idy" ne s'attendait pas à être évincé quatre ans plus tard. Encore moins à se retrouver, dans la foulée, derrière les barreaux.

"Abdoulaye Wade est semblable au dieu Cronos, qui engloutissait sa progéniture", ajoute la même source. La légende prétend en effet que le roi des Titans avait été averti par une prophétie qu'un jour l'un de ses enfants le détrônerait. "Je n'ai pas de dauphin et je prie pour ne jamais en avoir", avait poursuivi le patriarche face à son confident.

Le 8 août, un congrès du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) doit désigner celui qui portera la candidature du parti libéral lors de la présidentielle de 2017. Quant au remplacement d'Abdoulaye Wade à la tête de cette formation, dont il est le leader incontesté depuis sa création, en 1974, il faudra encore attendre. Car ledit congrès ne portera pas sur le renouvellement des instances du parti, mais uniquement sur l'investiture présidentielle. Autrement dit, le quasi-nonagénaire pourrait bien demeurer le numéro un du PDS même s'il n'est pas son futur candidat. Le doyen de la scène politique sénégalaise se résoudra-t-il un jour à passer la main ?
... suite de l'article sur Jeune Afrique

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