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La décision d’Emirates de continuer à desservir Dakar en exergue
Publié le mardi 3 mars 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise




La livraison de mardi de la presse quotidienne traite de plusieurs sujets dont la décision de la compagnie Emirates de ne plus quitter la plateforme aéroportuaire de Dakar.

"La compagnie aérienne des Emirats arabes unis ne veut plus quitter la plateforme aéroportuaire de Dakar. Suite aux discussions que le ministre de l'Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ, a eues hier à Dubaï avec ses responsables, Emirates va continuer à desservir Dakar", rapporte le journal Le Quotidien.

"Mais les Emiratis ont soumis quelques griefs aux autorités sénégalaises", leur demandant notamment de "renforcer la sécurité aéroportuaire". "Car malgré les efforts consentis par les responsables de l'aéroport Léopold Sédar Senghor, beaucoup reste à faire sur le plan sécuritaire", écrit le journal.

Selon le quotidien national Le Soleil, Emirates "n'a nullement l'intention d'arrêter sa desserte sur Dakar. Elle est même dans une dynamique de renforcer son partenariat avec le Sénégal dans plusieurs domaines". "La hache de guerre enterrée à Dubaï", affiche ainsi Enquête.

"Il est ressorti des discussions (entre les deux parties) qu'il faut non seulement accélérer les travaux pour finaliser l'aéroport international Blaise Diagne de Diass, mais aussi accélérer les réformes pour rendre plus performantes les plateformes aéroportuaires", ajoute ce quotidien.

Emirates maintient en définitive ses vols mais en plus "promet de renforcer sa flotte", souligne L'As. Ce journal signale cependant que ce départ annoncé avait "fait des vagues dans les couloirs du ministère des Transports aériens du fait du manque à gagner que cela entraînerait pour notre pays''.

"Le +crash+ aérien qu'allait provoquer le départ d'Emirates de la plateforme sénégalaise à partir de ce 26 mars a été évité de justesse par la mission envoyée par le président (Macky Sall) à Dubaï. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, Emirates avait été courroucé par le fait que l'ANACIM veuille lui imposer… AHS", croit savoir Libération.

Tout va bien qui finit bien, puisque "Emirates débloque son système de réservation bloqué depuis deux semaines" et de son côté, le président Macky Sall "évite le +crash+", note le journal. Une perspective plutôt bienvenue puisque le chef de l'Etat serait actuellement "dans un triangle de feu", selon la formule du quotidien Le Populaire.

Le président de la République se trouve "tenaillé entre tensions politiques, ébullition du front social et accusations de scandales", liste Le Populaire. "Jamais la situation du pays aux plans politique, social et économique, n'a été aussi tendue, depuis l'avènement de Macky Sall à la magistrature", juge le journal, disant craindre pour lui "une fin de mandat difficile" si des solutions ne sont pas apportées aux problèmes actuels.

Mais ce ne serait pas tout à fait rose non plus du côté de certains adversaires du président en exercice, si l'on en croit Sud Quotidien. Selon ce journal, les libéraux, par exemple, ne seraient pas très enthousiasmés par l'appel aux retrouvailles lancé par un des leurs, l'ancien maire de Dakar Pape Diop.

"Interpellé sur le sujet, des responsables du Parti démocratique sénégalais (PDS), formation mère des libéraux", par ailleurs une des principales forces de l’opposition, "ont indiqué que cette invite de Pape Diop est une pure +fantaisie politique+ voire un non-événement", écrit Sud Quotidien.

Walfadjri revient à nouveau sur la polémique suscitée par des propos tenus par l'ancien président de la République Abdoulaye Wade à l'endroit de son successeur. "Wade ne regrette rien", en dépit du "concert de récriminations qui a suivi" ses déclarations, assure ce quotidien.

"Au contraire, les libéraux tentent de justifier la sortie de leur mentor comme étant une réponse du berger à la bergère. Une réponse proportionnée aux attaques contre leur Maître", ajoute Walfadjri. Selon Rewmi quotidien, l'Union des jeunesses travaillistes et libérales (UJTL), la structure regroupant les jeunes du PDS, serait dans cette perspective.

A la une de Waa Grand place, l'ancien ministre de l'Intérieur, Ousmane Ngom, dit pour sa part présenter ses excuses au président Macky Sall, suite à la sortie de son prédécesseur, des attaques dénoncées d'une même voix par la classe politique et les familles religieuses.

L'ex-président de la République s'en était pris à Macky Sall et à ses parents, mardi dernier, en recevant la visite de partisans de son fils Karim Wade, selon la presse sénégalaise.

Me Wade s'était montré virulent envers son successeur, qu'il a accusé d'être à l'origine de l'emprisonnement de Karim depuis avril 2013.

La Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) a mis en délibéré au 23 mars prochain le verdict du procès de Karim Wade. Ce dernier est poursuivi pour enrichissement illicite portant sur un patrimoine évalué par cette juridiction spéciale à 117 milliards de francs CFA, parmi d'autres délits présumés.

Sur un tout autre sujet, Le Témoin quotidien annonce à sa Une que l'ancien "roi des arènes" sénégalaises, Yakhya Diop Yékini, abandonne la lutte, estimant n'avoir "plus rien à démontrer" dans ce domaine. Il était resté invaincu près de 15 ans durant.

Le Soleil, enfin, annonce une conférence des bailleurs sur la Casamance en mai prochain, citant le chef de l'Etat, Macky Sall, qui en a fait l'annonce à l'occasion d'une cérémonie de levée des couleurs, lundi au palais de la République.
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